mercredi 29 janvier 2014

LA NUDITÉ DES ARBRES

    Dès que les arbres se sont habillés, leur arrive le point d'orner leurs habits, leurs feuilles, de fleurs ; à ce que les cerisiers prennent de l'avantage sur tous les autres, pour adoucir le brusque changement du blanc, qui aura disparu au temps que la neige, avec le blanc que le touffu de leurs fleurs façonnera.
 
 
    Passé le temps d'une jouissance, l'on relève une autre, dont les arbres, sous les exubérants, bien que sobres vêtements qui habillent la maternité, donnent à la lumière, à l'abri de leurs timides ombres, des fruits, rafraîchissants, revigorants ; dans sa propre gaine, d'autres, pour se conserver. Le chêne, qui nie de se féminiser, prend pour intermédiaires les porcs, tels que s'ils fussent gainés de leurs glands, pour fournir nos tables. Le temps durant que tous les généreux font du nudisme, montrant fiers leurs splendides corps, criant au vent, pour s'annoncer de leur auguste présence.   
     
 
    Il y a aussi parmi les forêts des stériles conifères, lesquels ne seront pas, pour être, en solennelle solitude. Ces arbres moines qui ne se déshabillent jamais, heureusement aux yeux sensibles. Ainsi, ils n'en devront pas subir d'un paysage qui semblerait un monde de squelettes de sardines penchés du ciel.       
 

mardi 28 janvier 2014

UN CHASSEUR DÉCONCERTÉ

    Une ombre promène son ombre, celle-ci qui ombre à son pas, de s'en aller et de revenir durant, devant le creux qui fait d'entrée au gîte, où se tient aux aguets le chasseur.
 
 
    Chasseur auquel l’intermittence a tellement confondu, qu'il ignore à présent ce qu'il est chasseur… si est-ce que de l'ombre ou de la lumière ?    


    Le chasseur s'y garde, attendant, mais la rentrée, la nuit, quand tout lui semble devenir au clair, c'est maintenant la Lune qui fabrique les mêmes, nouvelles ombres.

lundi 27 janvier 2014

UN JEUNE HOMME TRÈS POLI

    Quand Philibert était un jeune homme, il était l'essence de la polie manière dont il fut élevé. Celles-ci qui montraient l’apparence de douce harmonie. Pourtant, si rigides comme absurdement compliquées. Ce qui faisait contraster avec la relation schématique que les appartenant à son entourage avaient avec lui. Dans leur travail, ils permettaient la pratique de cet apparat de douce harmonie aux rigides, absurdes et compliquées manières qu'ils entendaient comme si délicates que distinguées.
 
 
    Un type qui s'est élevé dans un ambiant de cette façon. Il ne lui reste qu'être nécessairement, pour le dire d'une autre manière, un gommeux impénitent, puisque ce qui tient tout cela qu'y se passe, par force, pour normal. Il n'est pas pour ceux qui sont hors de là que cela soit tout simplement anormal.   
     
 
 
    On ne se peut pas apercevoir comme bizarre que Philibert soit un type bizarre, et même tout le gommeux que vous voulez. Philibert, par exemple, n'urinait pas, il faisait des mictions ; ce qui était plus délicat. De plus, il ne faudra dire que de chier, ni lui, ni chez lui, personne ne parle… Quelle honte ! Là où Philibert n'a jamais vu manger sa mère, ni même mise à table. C'est pour cela qu'il était sûr qu'elle ne passait pas par tel encombrant processus, manquerait plus que ça. De fait, une tante à lui, « fierté de la famille », est morte avant qu'il fût né, à cause de ce que, pour ne pas se faire honte, elle s'est quitte de manger…  
 
    Pauvre Philibert ! qu'il n'a pas pu arriver à tel degré de sainteté. On vient de l'ensevelir : il est mort d'une galopante diarrhée.

dimanche 26 janvier 2014

S'HABITUER FAIT MAUVAISES HABITUDES

    Il était une fois dans le monde des marionnettes, dont leurs montreurs, à qui, comme c'est l'habitude d'y faire, a fait d'eux des insoucieux dans leur métier. D'où, autant de mauvais entretiens comme de pas moins défaillants. Ainsi, manœuvrer les ficelles qui font agir ces habitants-là, lesquels avaient perdu la capacité de l'en faire eux-mêmes, il a tout fait dérouter par la plus absolue décadence.
 
 
    Depuis cette fois-là, dont l'un des montreurs qui tenait les ficelles de la marionnette. Celle qu'il maniait, toutes embrouillées, en persistant « le couillon » en la faire agir sans s’apercevoir que l'un des fils entortillait une couille à la pauvre marionnette ; ce qui lui avait fait épreuve de telle douleur, qu'elle arrache soudainement tous les fils d'union à l’abruti, et se mettre à marcher.
 
   
    Cette douloureuse affaire a fait du souffrant Mouton de Panurge. En subissant l'expérience qui, progressivement, jusqu'à être toutes des marionnettes. Elles ont coupé les rênes, desquelles leurs inutiles exploiteurs les tenaient pour savoir, puis d'y en faire, et grandement élucider, d'où est-ce que s'est tirée cette absurde habitude.

jeudi 23 janvier 2014

LES AMANTS DE LA VIE

    Les amants de la vie se succèdent les uns les autres chez son insatiable amoureuse. Tous ces amoureux qui, après s'y exercer avec l'exploit qui caractérise la jouissance de la jeunesse, ils passent à être proies de l'épuisement, des troubles, d'un amour qui est habitude.
 
 
    L'habitude, laquelle est juste de la lassitude, laisse l'amant prêt, tel que s'il fût un fruit mûr, pour que l'insatiable le dévore.   
 
 
    Nouveaux amants, fils des amants dévorés, comme l'en ont été leurs pères et les pères de leurs pères, et toute une suite d'arrières, laquelle se perd dans la nuit des temps, qui l'en ont été. Comme les fils des nouveaux amants et les fils des fils, et toute une suite de successeurs qui se perdront dans les jours des temps à venir, ils l'en seront.  

UNE QUESTION DE CONCORDANCE

    Ils sont nombreux les nefs qui en recevant des ordres du cerveau. Ils font agir les muscles de la main gauche de n'importe quelle personne décente, pour la fermer, à faire des justes revendications ou à l'ouvrir, soit pour travailler, soit pour la partager.
 
 
    Toutefois, et quoi qu'ils soient beaucoup moins, les muscles de l'index, de la main droite. Par conséquent, comme les mains qui l'y dressent pour ordonner. En plus, ces muscles-là ne sont pas commandés moyennement par les nefs du cerveau. Après réflexion faite, c'est cet élan d'androïde qui manie le monde tel qu'une « Marie j'ordonne » fait chez elle, là où son mari semble ne pas être qu'un pensionnaire.   
 
 
    Il se peut bien faire comprendre, même qu'il ne soit pas facilement assimilable, qui de la nette infériorité des mains droites au droit dressé à cause ; les mains gauches avant de se fermer pour se plaindre, ne réagissent pas, elles en prenant l'insultant doit indice et le mettre par le cul à son maître : la majorité se fait débile face l'infériorité, de l'indécision d'elle-même quand il ne faut qu'un peu de coordination.   

jeudi 16 janvier 2014

L'IRRÉFLÉCHI ACTE RÉFLEXE

    La vie dans un animal comme tel, comme nous les humains, par exemple, l'est en un état transitoire qui se déroule depuis que l'on est né jusqu'à ce qu'on soit mort.
 
   
    Parce que la vie puisse être, il est essentiel d'abord de respirer et puis, pour y soutenir la mécanique de ce mouvement, de réflexe durant, que de non-réfléchir. Puisque celui-ci, le plus probablement, embrouillerait « le réflexe » auquel le ferait aboutir à rien. Il faut donc alimenter la machine. Soit l'animal qu'il en soit, lequel se développera jusqu'à ce qu'il en arrive. S'il y arrive, à l'âge adulte, âge dont il s'accrochera d'ongles et de dents, dans sa décrépitude, tout le temps qu'il pourra.
 
 
   Il semble incompréhensible, mais voilà que même après une vie affreuse, arrivant l'heure de lui faire livraison, on s’entête pathétiquement à ne rien faire.

mardi 14 janvier 2014

OBSTINATION POUR SE COMPLIQUER

    Nous, les humains, nous obstinons à nous croire quelque chose de compliqué, pour ne pas vouloir entendre que, pour vivre en société, il ne s'agit pas de nous faire chasser les uns les autres.    
 
 
    Alors, compte tenu que tous les humains partagent la société. Bien que, tandis que les uns l'en faisons en victimes, les autres en bourreaux ; évidemment, en plus gros nombre, nous sommes le plus. Ce qui ne veut pas dire que nous soyons plus stupides que les autres (c'est incontestable que les riches sont « plus » stupides, puisque si les victimes l'y sommes déjà, les bourreaux, à plus court ou long terme l'en seront, eux aussi, cause de leur aptitude ; donc les humains, d'une façon ou d'une autre, nous serons tous victimes de nous-mêmes).
 
 
    D'où que l'on puisse se déduire qu'au ne pas pouvoir comprendre que la simplicité qui niche en nous est à cause de notre obstination, qui l'empêche d'y faire, à notre faible capacité de raisonner.

lundi 13 janvier 2014

LA LUTTE, ANTIDOTE CONTRE LA TRISTESSE

    Il fait sentir triste le peuple, les peuples tous, se plaindre pour être exploités, maltraités ; pleurer pour être esclavagés par les puissants, quand ceux-ci prennent leur force pour y faire, de la force de ces peuples exploités, maltraités, esclavagés.
 

    Dans un État qui se tient pour démocratique. Le peuple n'a pas du droit de se plaindre ni de pleurer, quand même, des défaites, conséquence des abus que les font subir les satrapes d’opérette qu'eux-mêmes ont élus pour bien diriger la richesse de tous. Ce qu'ils n'en font, en outre, ni de la sienne, sinon de celle de leurs patrons ; voilà l'abstraction que tous nous laissons faire de la démocratie… la pauvre ! Cela qui dans les satrapies plus sérieuses se fait autant que dans ces imitations de pacotille, mais sans se couvrir de bouclier, de cette connerie-là qui fait croire qu'ils fabriquent de la démocratie.

  
 
    Il fait triste que les uns, les autres, qui fondaient son pouvoir sous l’exploitation et l'esclavagisme du peuple ; dont ceux-là prenaient la force pour l'en tenir, des bras mercenaires de ce même peuple, lesquels se font bien acheter par quelques pièces.  

dimanche 12 janvier 2014

L'IMPORTANCE DE L'OMBRE

    L'importance que l'ombre a pour l'homme passe à lui-même presque toujours inaperçue, pourvu que l'homme ne puisse pas exister sans ombre en qualité de personne. Un homme sans ombre est quelque chose comme une sardine en boîte : on ouvre celle-ci, celle-là y est ; elle fut sardine, mais elle ne l'en est pas encore. Elle ne l'en sera plus.
 
   
     En voyant moi une fois un homme normal, promener son ombre par la vie. Celle-ci qui se voyait battue par le soleil contre l'asphalte. Ce qui la faisait sembler un résidu de lui, mais non, elle y était partie, fidèle, elle ne l'abandonnera jamais, ni dans l'obscur. Elle est l'ombre du tout, par où parfois on dérivait ; d'où l'homme, écu à la lumière, en sortant, elle en sortira de son écuyer bien servi.
 
   
    La mort, qui n'est qu'ombre, l'ombre de qui en vie l'en a soigné. Ombre qui l'en soignera. Les fastes luminescents après la mort de ceux qui n'ont pas eu d'ombre. Ils feront juste faire de l'homme qui n'a pas su mourir un guignol, il jouera durant qu'au carton-pierre des souvenirs, l'humidité ne lui fasse disparaître.

vendredi 10 janvier 2014

PEAU VELOUTÉE, MUSCLES D'ACIER

En appréciant extérieurement le corps humain. On peut observer qu'il ressemble à un ensemble de pièces. Où, même à la faute d'aucuns, l’humain ne laisse pas de l'en être ? Pourtant, si dans la tête de l'homme a été placée la pièce fondamentale. Le temps l'est resté progressivement de l'importance, cela qui s'est pris au cul, dans la même mesure que la tête l'a perdu.
 
   
    Le cul est devenu, sans nul doute, la pièce de notre structure qui fait plus de fonctions qui nous caractérisent comme nous sommes ; quelque chose que l'usage habituel nous fait semblance de banales comme nous asseoir : indispensable, j'en dirais celle-ci pour y être ; aussi que d'autres tout à fait banales comme dire : j'y suis !
 

    Ce cul est notamment une « expression de beauté ». On peut s'amouracher en regardant aux yeux une fille, dont la brillante aquosité hypnotiseuse fait que sa victime soit assoiffée d'elle ; mais rien de comparable à la convoitise qui attire un fessier et une peau veloutée. Ils font frémir des muscles d'acier.

    Laissez-vous caresser par la souplesse du velours, faire des massages des muscles d'acier. Cependant, méfiez-vous des yeux circonspects, qui ne sont pas que des épées d'acier étincelant.

mardi 7 janvier 2014

NE VOUS FAITES PAS COMMUNIER AVEC QUENELLES

    Jamais le fascisme ne s'est caractérisé par le sens de l'humeur. Cet ennuyeux fantôme qui hante partout, toujours aux aguets, pour prendre pièce de tout esprit libre que se fait mettre dans son atteinte. Ce fantôme qui prend de la force depuis qu'il fut bercé pour n'importe quelle église, à leurs profits. Ainsi, il fut élevé, pour après être placé, préférablement, là où la corrosion peut faire plus de dégâts, soit dans la classe politique moderne. Tout le reste était déjà il y a longtemps sous contrôle.
 
 
     Ne faites-vous pas cas de l'image uni-coloriste. C'est ce qu'on nous a fait croire, le fascisme. Depuis longtemps, puisqu'il est incolore, ce qui l'en fait tellement maniable, à se dissimuler, en vue de s’imprégner dans n'importe quoi. Pourtant, ce que la peste brune ne peut pas dissimuler, c'est la faute absolue du sens de l'humeur. Celui-ci qui leurs adeptes, en le prétendant faire, ne fait pas que quelque chose de fort mauvais goût, que parfois de faire sentir l'humeur. Qu'une personne normale soit touchée de la honte d’être humain.    
 
 
    Ces adeptes, dont on excelle, si l'on excelle. On peut dire, la banalité, la misère intellectuelle, l'absurde, du non absurde, de la médiocrité. Tout ça qui place dans le pouvoir politique. Soit de la couleur qu'elle en soi. Pour se justifier d'y être sous le désir explicite, fait du peuple qui les a élus… charognards ! Mais, n'oublions pas, que nous tous sommes coupables que ces sangsues s'éteignent dans la place des bourreaux ; cause de ne pas réfléchir chacun de soi, en laissant y faire par nous à nos propres esclavagistes.   

samedi 4 janvier 2014

LE PRIX DU RESPECT

    Marcellin, tel qu'il s'appelait, se regardait dans le miroir imaginaire qu'il avait façonné de ses âges ; pas précisément pour se coiffer sa crinière, sinon pour regarder l'avenir, le sien. Miroir dont il se voyait vieux et sans crinière ; sans la force avec laquelle il avait défendu le terrain de chasse des chasseurs autres. Parce que chassent à son plaisir les chasseresses qui, à ce moment-là de sa vieillesse, étaient en train de le chasser à lui du troupeau.
 
 
    Le lion Marcellin, pour ne pas perdre place chez les siens. Il se met résolu à apprendre, choisissant de le faire, par toute leçon, celle de regarder le portrait que d'eux-mêmes montrent les bipèdes sans plumes, dont il apprend qu'ils respectent leurs ancêtres par leur sagesse. De cette salade qu'il se monte entre le miroir et le tableau. Il crut absolument trouver là le truc à la sauvegarde de sa vieillesse, ce qui est seulement se faire sage tel qu'il supposait, l'en étaient les vieux bipèdes.   
 
 
    À la suite, Marcellin met tellement de la force à se faire sage. Qu'il ne l'en ait fallu se faire vieux pour y arriver. Ainsi, il, avant que l'eût prévu, était déjà parmi les siens. Que sinon, soit sage, mais à être considéré. Résultant de cette considération, il fut défenestré avant d'arriver à vieux. La population de son troupeau devait en avoir assez de celle-là pour se mettre à chercher une fenêtre dans le Serengeti. Au pauvre, tant de sagesse lui a fait confondre celle-ci et le pouvoir.  

jeudi 2 janvier 2014

ÉCLAIRCISSEMENT SUR LA VIE EN MARS

    Selon l'un des prismes à travers lesquels nous voyons celui-là, de l'astronomie en ce cas, lequel nous permet de l'en faire en le concernant à l'espace extérieur ; il nous confirme qu'aucune vie n'existe sur Mars. Personne n'a osé affirmer que (compte tenu de la perception de la vie que nous avons, dont nous, fils de Dieu, pour dissimuler, révéler que nous l'en étions) avec prisme ou sans prisme, la vie n'est qu'à notre image et ressemblance ; donc sur Mars, la vie n'est-ce pas.
 
 
    Autre question, c'est s'il y en avait quelquefois, que ce soit par intérêt scientifique, soit pour allonger le conte. Chez nous, tout cela que l'on s’allonge pour habitude d'accroître les avantages, même sans croire en le sujet. Ainsi, je dois faire croire, même sans croire, qu'il y a eu de la vie sur Mars.
       

    Pourtant, en écoutant la nouvelle, qui peut donner de la clarté. Sinon, pour qu'il ait vie à présent sur la planète rouge, le pourquoi ne l'en a pas, dont les participants d'un programme de télé-réalité, seront envoyés là pour fonder une colonie. De cela, si les martiens eussent eu connaissance par avance, ou bien ils se seraient immolés (habitude en outre des peuples héroïques) pour ne pas se soumettre aux envahisseurs barbares, ou pourquoi pas, ils auraient abandonné leur planète, prévoyant la catastrophe.

    Les martiens, les pauvres, bien sûr, étaient si savants qu'ils n'en avaient pas de moyens pour combattre pareille armée.