vendredi 14 juin 2013

TRISTE RENCONTRE

    Étant moi par la Galice (l'un y parmi tous les pays que sont subjugués au royaume d'Espagne par la grâce de dieu, celui-ci qui devrait être un type un peu moins amusant, celle-là comme aux autres tous sous le même système judiciaire) me trouvant, naturellement dans un bar, avec un vieux camarade (celui-ci, qui y en faisant honneur, pas précisément monarchiste, ni quelque chose pareil, bien qu’il soit avocat de profession) il est devenu entre tous les deux, de ce qui devrait bien être une joyeuse causerie, un triste lament de son côté dès le début.
 
    
    Mon pote, entre verre et verre (les circonstances n'étaient pas données à faire des toasts) me fait savoir de son souci, lequel, selon lui, s'étend par le milieu de son collectif professionnel. Il craint, tous y craignent qu'il semble, de tomber dans l'abstraction, vu que ce qui est en train de se passer dans la procédure judiciaire, dont le ministère public permet, sinon incite, aux fiscaux, d'être les plus ardents défenseurs des voyous de hauteur, associés à l'entourage politicien. Il, mon pote, poursuit : les délinquants sérieux (s'en référant maintenant à ceux-là) professionnels artisans du milieu de la délinquance de toujours, ils veulent, eux aussi, être défendus par les fiscaux, dont ils ont plus de confiance, vu qu'ils démontrent, jour le jour, en plus de leur efficacité, un dénouement, vers la défense des accusés, hors du commun.
 
    
    Le pauvre maître, soit mon ami, altérés ses traits, conclut-il résignant : qu'est-ce que se l'en va faire ? il fera se recycler, puisque notre métier dénué de futur d'ici à bientôt… ! Allez va, un autre pot mon pote ? je lui dis d'un morphisme qui m'a produit de la douleur… y va, dit-il, pour dire quelque chose, ce qui m'a produit de la douleur.

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