lundi 17 juin 2013

LE CHAT DE MA VOISINE, QUE PAS LA CHATTE

    Chaque fois que je me trouve avec le chat de ma voisine, il me regarde d'un air si circonspect, qui me fait sentir moi quelque chose d'amorphe, seulement comparable à la basse pression atmosphérique, qui façonne, qui fixe là, l’anticyclone des Açores parfois jusqu'à l'ennui le plus absolu pour lesquels sommes à leur influence soumis.
 
   
    La nuit, le gênant chat noir promène par tout son regard insolent, disparaissant lui soudainement à son caprice ; je n'ai jamais su si s'en allant ou fermant les yeux. Le jour, il est tellement une ombre, laquelle agit, ne respectant pas les lois de la physique, dépassant la vitesse de la lumière.
 
       
    Soit la nuit, soit le jour, le chat de ma voisine laisse toujours empreinte de ses apparitions, dont il se montre fier de ressentir pitié de moi ; pourtant, pour beaucoup que je fasse pour le faire savoir que c'est lui, qui me fait de la peine à moi, je n'ai trouvé jamais la manière d'en faire savoir à enquiquineur chat, qui tellement il fut une chatte, il veut toujours sortir vainqueur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire