dimanche 23 juin 2013

L'ARBRE ET LE LIERRE

    Du robuste tronc d'un arbre, qui déployait partout son branchage, pour partout dire, qu'il était là. Cet arbre dont les branches étaient de feuilles garnies, après des fleurs les avoir ornés, celles-là qui discrètement cachaient, les fruits de ces fleurs conçus de l'avide gourmandise de qui ne les laisserait mûrir, pour les laisser recueillir, en leur point, à qui ait de la faim qu'ils puissent satisfaire. 
 
 
    L’automne arrivé, il va petit à petit déchirant les habits de l'arbre ; se présentant lui à l'hiver en toute nudité. C'est donc cet hiver-là, qu'il se laisse par le lierre tromper, qui l'en habillant de lui, de ses feuilles, tout son corps, tout entier, laisse-t-il d'être arbre pour ne pas être que le support du lierre.
 

  
Depuis
de quelques années, ce dernier dur hiver passé, le gel jusqu'au lierre a dépouillé, en laissant voir de tout de cela qui a autrefois été un robuste arbre, fier de soi, l'embrassade phagocytaire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire