Supposons-nous
qu'un extraterrestre y vienne nous rendre visite amicale. Pas tout va
être des guerres ou quelque chose comme ça. Comme il est de supposer, il
viendra de loin, et compte tenu de la perception que nous avons de
l’espace, ce qui nous fait propices, par notre ignorance sur lui, à
nous donner à supposer.
Le voilà ! Une fois, nous tous mis à supposer, nous y suivons, pour qu'il nous fût possible de suivre le visitant à travers les temps, du supposé sillage de son parcours. Celui-ci qui, peut-être, probablement, ou pourquoi pas n'être catégoriquement, nous conduira chez nous à nouveau, inévitablement, puis d'y en traverser plusieurs vertiges durant. Évidemment, par l'ombre de toute forme de vie qu'ils aient été. Le temps oxyde, ce qui fait décomposer la matière, celle-ci point de repère des souvenirs, de là qu'à se renouveler la vie, elle l'en fait dans l'absolu oubli du précédent.
Pauvre monde, de petits morceaux de vie composés, dont chacun se tient pour important de soi-même ; soit vous tous, à qui ce pédant, soit moi, qui, n'ayant pas assez de vous appeler petits morceaux de vie, vous appelle tas de souvenirs. Allez, on va, moi aussi, je suis un tas de souvenirs, un gros tas moi, bien entendu !
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