mardi 31 décembre 2013

LA PÊCHEUSE ET LE POISSON

    L'un de ces froids jours qui a l'habitude de nous offrir l'hiver. Gaston à autre chose mieux à faire s'est laissé tomber dans les fils de la nonchalance, ceux-là maillés donnant forme à un hamac, qui bien pourrait être aussi un filet à poissons ; dont lui tel que s'il fût l'un de ces vertébrés qui peuvent vivre dans l'eau (ce qu'il ne pourrait nullement faire, ni même la boire !), il s'est laissé attraper là.
 
 
    Entrant chez ce triton, son amie, la gentille Cécile. Celle-ci, écologiste impénitente ; déguisée de gracieuse pêcheuse ou quelque chose comme ça. Gentiment, fait-elle y sortir l'heureux assoupi. L'en faisant devenir un malheureux excité, pour l'amener à la campagne, dont tous les deux ont dû faire gymkhana parmi bouses et d'autres chiottes mineures, aussi comme à esquiver les déposantes de celles-là.
 

    Gaston, épuisé de la frénétique frénésie de Cécile, en voyant un paysan d'apparente lucide calme assis sur un mur, il ne fait pour autant pas loin de lui. Cécile y arrive, donnant tout d'elle. Gaston lui fait une grimace en vue qu'elle prête attention ; l'homme, qu'était en train de causer avec le vent, tout semblait, le lui disant : je voudrais être une pomme, pour m'offrir à ses lèvres, afin de rafraîchir son être, pour me mettre dans son corps, la parfumer de moi… pour me parfumer moi d'elle… quel romantique ! — Crie presque, Cécile. — Mais non, lui dit Gaston, il ne s'agit pas de sentir ses mots, sinon son haleine, il est soupé, perdu. Alors, l'homme tombe par terre de l'autre côté du mur, d'où l'on s'écoute le final de l'acte dont seulement s’écoutait de la musique.

samedi 28 décembre 2013

ENTRE GEÔLIERS ET PRISONNIERS

    Lorsqu'on fait prisonnier n'importe qui, on se fait lui-même prisonnier ; sinon de celui que l'on a fait prisonnier, de la malsaine manie d'emprisonner tous lesquels ne sont pas si idiots comme l'« emprisonneur » qui les fait emprisonner. Celui-ci qui n'est qu'un autre esclave. Même qu'il (rédempteur de ceux-là) se soit mis au service des esclavagistes, qu'en faisant esclaves, font délinquants propitiatoires à se faire emprisonner, cause de leur inexplicable obstination de ne pas vouloir tenir le rôle d'esclaves à eux gentiment prédisposé.
 

    Personne n'est libre sans que la liberté soit partout. Pour tous, la liberté ne désire pas être propriété de personne.

 
    La liberté, la pauvre, ressemble à un ancien trésor oublié de tous. Qui s'est fait enterrer en vie sous la plus grande montagne jamais conçue ; elle façonne des décombres entassés depuis la nuit des temps durant, de l’honnêteté, la sagesse, le respect, somme toute, du concept de société civilisée de laquelle nous tous, nous vantons d'y appartenir… à Dieu grâce.

jeudi 26 décembre 2013

FAIRE COUPABLE L'INTELLIGENCE

    Nous, tous seuls, avons fait du monde, du nôtre et d'elles, d'absolument toutes les formes de vie autres, lesquelles sont plus qu'assez pour nous pour y ficher une poubelle.
 
 
    Poubelle celle-ci, qu'en devenant débordante, elle ne peut déjà faire que nous cracher les excès, créés et éparpillés par ici, par là, par nous, dans nos figures. Devant cette défaite dont nous, habiles escamoteurs, pour tout faire, nous nous faisons coupables les uns les autres. Finalisant, pour nous faire coupables, comme si cela fût une solution. Alors, les silencieux, ceux-ci qui n'ouvrent pas la bouche pour ne pas respirer les immondices qu'ils n'ont pas générées. Ainsi, peu importe qu'ils vivent sans gêner personne, tandis que personne ne veut les chasser. Ne confondez pas être pacifique avec être idiot.  Ni non plus les animaux autres qui ne soient pas les indispensables, desquels ils ont besoin pour se nourrir. De même, ils font de quelques plantes ou d'autres qu'ils emploient pour fabriquer, sinon indispensables, des trucs pour faire leurs vies un peu plus commodes. La question est qu'en ayant besoin d'un coupable, comme d'habitude, on prend quelqu'un qui ne l'en est pas, donc justice est faite.

 

 
 
    Nous sommes dans un monde idiot, que tous nous avons fabriqué, dépourvu de toute intelligence à cause de celle-là que nous nous croyons avoir… pauvres cons !
 

mardi 24 décembre 2013

DANTE ET LE RIDEAU DE FER

    Ce qui autrefois était un rideau de fer. Qui l'en exprimant remplissait l'encrier de Dante à son époque, ou pourquoi pas en y vivant dans celle-ci, quand la machine, qui le faisait monter ou descendre selon les événements, se présentait comme il faut. À cette époque-là, dont il était digne pour que l'illustre poète, aux trois actes de son chef-d’œuvre, ajoutât un quatrième : « Le Rideau de fer ».
 

    Le temps, bête inexorable, a fait changer l'avenir des choses, en se faisant rouiller l'imposant rideau, duquel n'y reste maintenant que quelques fils de fer pourris. Quelque chose qui ne fait agir l'intérêt que pour quelques-uns des écrivains de « best-sellers ».
 
 

    Car, les scènes, qui se jouent de l'un de l'autre côté, n'en prennent ni de la dignité pour un « opéra bouffe ». Du côté de là, au moins, le hasard a fait que l’occasion fût propice au sauvetage d'un révolté. Après ça, ils n'ont fait que peu plus que donner de boire aux fraudeurs. De ce côté-ci, dont on se vante d'être une chose qui se l'en est donnée en appelant démocratie, on se flatte aux gros fraudeurs, en attendant qu'ils soient ceux qui invitent à boire.


mardi 17 décembre 2013

D'HÉRODOTE À NOS JOURS

    Hérodote, probablement mieux vendeur qu’historien, disait sans subtilités que les scythes étaient arrivés à un haut degré de civilisation, s'en servant des mœurs prises des siens. À ces mœurs acquises qui, en ajoutant les siens, étaient les propres de redoutables guerriers conquérants, auxquels les en avaient fait devenir si impitoyables que dieux, mais pas immortels, heureusement pour les pillards de tombes. Ces pillards-ci, qui en outre avaient été beaucoup plus respectueux avec leurs dépouillés, qu'ils ne l'en avaient été en vie. Puisqu'ils, au moins, avaient laissé chez eux par ailleurs leurs cadavres, sinon qu'aussi ceux-là des concubines et laquais que l'on avait assassinés pour les faire enterrer en compagnie.    
 
 

    Je ne vais pas être qui ne dédaigne point les rapports qu’Hérodote avait avec les Scythes. Ce qui en outre serait absurde. Ainsi, c'est à lui qu'on doit aujourd'hui de la connaissance, en grande mesure, du parcours de ces cruels barbares. Alors, ce qui m'étonne chez Hérodote, en considérant les temps dont il a vécu. C'est qu'une presque mystique grandeur qui perdure à travers des temps, fondée sur la cruauté, que des satrapes comme ceux-ci l'ont répandu par où ils ont marché, en l'appelant civilisation. 


    Pourtant, tous les événements qui passent actuellement ne sont différents du passé, même à un passé si lointain, qu'en les formes, puisque les mœurs sont les mêmes. Aucun ouvrier, aucune personne cultivée dont le seul intérêt est la sagesse, aucun professeur d'une école perdue par ailleurs (ni même par ici, sans être perdue du tout, si l'on ne lèche bien des bottes) aucun soldat, qui ne soit pas inconnu, apparemment, des personnes normales n'en ont pas traversé le temps.

lundi 16 décembre 2013

LE SILENCE DES SILENCIEUX

    La vie, entendue comme matière minérale, n'est éternelle en aucune de ses formes. Car, elles sont toutes soumises à cause de l’oxydation à une constante transformation, dont les pics de celle-ci nous font croire souvent, due à la lenteur de la dégradation des différentes matières, qu'elles sont éternelles.    
 
 
 
    Pourtant, la vie, comme nous l'entendons, nous inclut. Elle n'est qu'une exhalation dans le temps que nous tenons pour absolu. Ainsi, pour beaucoup que nous, promeneurs temporels par celui-là, la considération que nous faisons, dès notre optique, nous procurera une longueur relativement grand dû qu'il est comme s'il fut notre temps absolu ; alors que, si d'un côté, nous allions des minéraux, ceux-ci s’oxyderaient plus promptement que s'ils restent en état dans le milieu qu'ils étaient. De l'autre côté, nous, en moyenne, nous nous fûmes aidés de la chimie pour faire quelque chose qui peut se considérer alliage. Nous sommes parvenus à faire une de plus en plus longue balade, longueur peu profitable à notre intelligence, laquelle tout semble qu'en étant exposée plus de temps à l'oxydation, celle-ci l'a affectée collatéralement.
 
 
 
   Eh bien ! Si la vie est existence, la mort est uniquement cause de l'effet de l'oxydation. En effet, la pensée sera cause de l'effet de vivre, d'où : ni chez nous, ni chez les animaux autres, ni dans les sans pieds, il ne se peut pas déduire trop d'intelligence, ce qui me fait penser à ce qu'ils pensent les silencieux en sentant les scandaleux.

samedi 14 décembre 2013

PAS TOUT SONT AVANTAGES CHEZ LES DIEUX

    Les humains, malgré d'être terricoles, nous n'aimons pas beaucoup ce de tomber par terre. On peut, si bien de loin, se faire luxer soit le poignet, soit la clavicule, choses toutes les deux rares, comme rarement que cela devienne une plus grosse blessure.
 
 
    Pourtant, les dieux, de sa manie de marcher par les hauteurs. Ce qui n'est, on se suppose, qu'à cause de mieux observer les humains pour mieux les taquiner quand ils tombent par terre de là-haut. Ce qui leur provoquera de graves blessures. Celles-ci qui, si bien, seraient mortelles à nous, ce qui ne serait qu'un point final. Toutefois, à eux, ce serait bien une virgule ou un point à la ligne, de façon que, selon le coup, ils doivent, plus ou moins, subit par toute une éternité des séquelles que l'y sont propres. D'où que l'on puisse déduire que pas tout n'est avantagé chez les dieux.
 
 
   Nous, dès que nous sommes nés, sommes détenteurs de la vie, donc en ayant vie, nous atteindrons la mort quand même. Les dieux, pourtant, en plus de nous avoir supportés d'entre notre vie et notre mort durant, ils devront se supporter entre eux par toute une éternité… les pauvres.

vendredi 13 décembre 2013

TOUJOURS LA MODERNITÉ

    Les anciens Grecs étaient si grands fornicateurs, qu'ils, même, faisaient l'amour, que l'on pouvait se transformer en n'importe quoi ou en cygnes, comme aussi en taureaux, en grenouilles, en poules. Ou n'importe quel autre, soit animal, soit avorton ; ceux-ci préférablement à sang chaud.

    Note : en le concernant aux poules, la chose n'a pas changé trop.
 
 
    La modernité, celle-ci entendue comme telle pour ceux-là, comme celle-là l'en est à nous en l'Antiquité. Elle a de fils en aiguille tissé les bonnes mœurs, qui ont fait fabriquer le métier de putain à la jouissance et au soulagement des mâles, aussi comme celui de gigolo pour faire autant de même aux femelles. Les prêtes de l’église devant la difficulté de donner chasse aux chérubins. Les maudits ailés ne se laissaient pas prendre facilement, donc il a fallu se pourvoir pour le soulagement que, non par jouissance, les prêtres ont du vote de chasteté des enfants de leurs chœurs, ceux-ci beaucoup plus accessibles.
 
 
 
    C'est alors à cette époque, dont l'intemporelle modernité devient actuellement l'Antiquité, que les nouvelles mœurs s’imposent. Il doit être à cause de la mondialisation que le jour au jour se voit que l'amour est devenu caduc, puisque rien ne se partage au-delà qu'autre note :
 
    Chaque fois plus, ce sont moins lesquels qui donnent et plus la grande majorité qui reçoit.  

mercredi 11 décembre 2013

LA SERINGUE ET L'ÉPÉE

    Dans un portique, dont les nécessiteux mendiants de la fumée aspirent des cigarettes, s’en vengeant de la prohibition dictée à l'intérieur de l'hôpital, s'approche un vieil sage, accompagné d'une cohorte de familiers ; des traites qui s'étaient servies d'arguties aussi mensongères que persuasives à le convaincre qu'il y vînt.
 
 
    Une fois-là, s'en résistant, le combattant, comme un tel, pour passer le seuil de l'établissement. Le plus jeune du chœur, un vif gars, dit au révolté, le chuchotant dans son oreille. D'en aller à une cafétéria qu'il y avait par là. Alors, comme la chose promet, je m’incorpore à la procession. Une fois dans la cafétéria, à notre héros, un serveur qui s'occupe de sa commande lui sert un cognac. Le vieil sage, après sortir d'un état de stupéfaction, monte-t-il en colère de telle façon (aucune raison ne l'en a fait) qu'il a fallu appeler une infirmière, celle-ci qui aimablement propose au vieil altéré une piqûre pour le calmer. Alors, un tonnerre éclate ; rien de comparable à ce que s'il sût qu'il était là pour qu'on le fouillât dans ses tripes, ça que pourrait bien avoir devenu un gros carnage.     
 
 
   
    En sortant de l'hôpital l’héroïque révolté, guerrier incommensurable, suivi d'une troupe vaincue sans avoir combattu, marmottait-il une piqûre de rien. En criant à la suite — et une merde ! Pour suivre son monologue grondant — canailles ! dégénérés. Ce qu'ils voulaient n'est que me mettre de nouveau un pourri doigt dans le cul.
 
    Le jeune homme qui formait parti de la troupe, petit enfant du prostatique, avait toutes les allures d'être fier de l'en être.

jeudi 5 décembre 2013

CE QU'ON PEUT TIRER D'UN COPROLITHE

    Des paléontologues argentins feuillant récemment dans leur pays, la province de « La Rioja », le site dont des chercheurs sont tombés sur des champs de coprolithes, ce qui était à peine des toilettes âgées de 235 millions d'années.
 
 
    Selon les zoologues, les latrines communes sont fréquentes chez des mammifères tels que les chevaux, les antilopes, les rhinocéros, les éléphants, etc. Cette pratique, disent ces experts, sert peut-être à envoyer des signaux chimiques à destination des membres de l'espèce, donnant des informations sur la santé ou la fertilité. Comme aussi faire apercevoir aux prédateurs qu'ils y sont un gros troupeau ; mais une mesure sanitaire pour éviter d'infester les lieux où l'on se nourrit par d’éventuels parasites intestinaux. Ce que nous, les humains, subissons dans notre univers. Ainsi, comme on fait subir à ceux-là de nos compagnons de voyage. De l'un, de l'autre qui se sont appropriés, avec notre condescendance, les troupeaux de politiciens, de curés, de banquiers, de spéculateurs, lesquels chient par tout, sans aucune considération, infectant ce tout de leurs parasites.
 
 
    Il a fallu 235 millions d'années pour que nous tous, satrapes, félons et passifs, qu'ils ont perdu l'intelligence au nom du « Dieu Accumulation », lui grâce. Aucun déficitaire de celle-là, producteur de l'infecte, ne pense qu'il ne va pas la dégoûter.   

lundi 2 décembre 2013

ÉPOQUE HORRIBILIS

    Les fils des dieux d’antan étaient les uns, peut-être un peu laids ; abrutis même, mais en la mesure du convenable, d'autres, beaux et guindés, bien sûr, pour défaire la règle du « le tout parfait » pas tout doit être parfait ; elles, toutes magnifiques, comme ne peut pas être d'autres manières.
 

    Ces fils de ces dieux-là. Tous lesquels s'amusaient bien, en mangeant comme abrutis, pour le plaisir de manger. Buvant tellement des fous, pour le plaisir de faire l'amour, se taquinant les uns les autres pour rigoler, aussi en entamant une polémique entre eux, pour rire, ce qui ne laisse pas d'être la meilleure façon d'apprendre.
 
 
    Dans cette époque, celle de la mondialisation, les fils du dieu « monothéiste » tel que l'y correspond, gars et filles, gommeux tous, et lesquels ne l'en sont, y prétendent, ne font pas l'amour : forniquent comme lapins, ils boivent seulement de l'eau… Et, ne mangent-ils que pour se soutenir !  
    
    … Quelle époque horrible ! 

samedi 30 novembre 2013

UNE INTRÉPIDE GEIGNARDE

    Madeleine est une femme laborieuse qui fait cumulard dans le rôle de pleurnicheuse (subjectivement en parlant, soit pour la réaffirmer en son prénom, bien que l'on puisse bien dire qu'elle est une geignarde invétérée) prenant elle, pour scène à le jouer, n'importe pas laquelle, de son jour, le jour qu'elle courait les magasins, d'y parmi ; travail, on se peut le dire de cette façon, que les jours de marché dans le quartier parfois la surpassent.
 
 
    Madeleine commence quotidiennement son travail de bonne matinée, d'un professionnalisme indéniable. En plus, qu'elle n'en ait rien à acheter. Elle se passe, en commençant par le kiosque à journaux, par tous les magasins du quartier, se plaignant avec une désinvolture, une maîtrise dans le métier que personne qui l'écoute ne peut pas mettre en doute.
 

   
Pourtant, il faut dire que pas toujours. Ce matin-même (presque midi, c'était sa dernière activité) chez le boucher, homme si avide de vendre de la viande, de même que les chairs de ses clientes ; surtout lesquelles façonnaient le creux entre leurs poitrines ; il était un passionné amant de la spéléologie. C'est donc qu'en commençant Madeleine son actuation, se plaignait-elle du monté sans arrêt des prix, comme que la monte des salaires s'est arrêtée depuis longtemps… l'ogre interrompe la dame :
mince et geignarde dama, et il n'est pas opportun de dire ce qu'il lui a dit, depuis de la regarder pas justement aux yeux.

vendredi 29 novembre 2013

HÉRITIER HÉMATOLOGIQUE DE LA BELLE ITALIE

    André Filippetti, parisien de race, sans laisser d'être héritier hématologique de la belle Italie, sang de celle-ci qui l'arrose, bien qu'au ne pas se réfrigérer du tout dans sa tête, ça fait de lui un impénitent dragueur, qui ne pardonne pas fille qu'y passe à l'atteint de ses phrases d'accroche.
 
    
    Affaires ceux-ci dont Filippetti n'avait jamais eu d’échecs, parce qu'il, selon lui, ne perdait pas le temps en comptabiliser des conneries ; mais comme dans le temps et l'espace où nous sommes, tout cela qu'en sort y arrive, Filippetti un jour a eu que comptabiliser son premier.
 
   
    L’échec, c'est-à-dire la belle, qui se lui avait collé dans la pupille, marchait si légère, hors de l'atteint de ses chuchotements, mielleux comme d'habitude, que pour qu'ils la touchent, il a dû faire tel que chien qui suit les effluves de sa prétendue. Malgré tout, le refus s'est consolidé.
 
   -André Filippetti ne se rend jamais ! S'est-il dit à soi-même, et d'un vil sournois sourire (baisant la lèvre du côté droite, au temps qu'il fait un coup de l’œil d'à son dessus) a-t-il se disait, à soi-même, cette fois en haute voix : lorsque j'arrive chez-moi, je ne saurai pas où tu seras, mais tu vas savoir qui est Filippetti.

mercredi 27 novembre 2013

LA BELLE DU MAILLOT À BAIN NOIR

    Son maillot de bain noir était tellement noir que s'il fût un pot à fleurs, duquel sortaient ses délicats bras blancs pourvus des mains en ivoire taillées. Ses jambes parfaites, blanches, elles aussi, elle en allait toujours toute assortie, sa face, la fleur.
 
 
    Elle était par là, laissant entendre comme qu'elle ignorât qu'elle y fût ; interprétant avec ses mouvements la plus belle danse, lesquels menaient à ses tours les yeux badauds, soit tous surpris de tante beauté.
  
 
    Beauté qui faisait tintinnabuler le mouvement des yeux, des corps paralysés de tant d'admirateurs. Effet causé par d'autres pots à cactus, dont l'un, rancunier, a sorti une main qui a fait glisser une savonnette sous les pieds de celui-là.

mardi 26 novembre 2013

ENTRE CONTACTER ET SE COGNER

    J'aime bien les chiens, plus même qu'aux femmes. Pas pour autre chose qui ne soit pas dû, que j'ai eu depuis toujours plus de contact avec les quadruples à poils qu'avec ce type de bipèdes sans plumes. Quelque chose, en outre, pas bizarre, puisque tout le monde sait que c'est le contact qui fait pousser l'amour. Pourtant, j'ignore en quelle proportion, mais supposant que j'aie connu plus de déplumés mâles, ce qui a été plus qu'en ayant contact en me heurtant.
 


    C'est pour ça que c'est l'amour que je professe aux chiens, ce qui m'a fait réfléchir sur si ce que j'aime sont bien les chiens. Ces êtres métamorphosés comme tels, lesquels sont pris par une espèce de cordon ombilical, à ce qu'on se suppose, leurs patrons qui se promènent tous les deux (parfois, quelques humains semblent le maître d'un harem) sans savoir celui-là qui promène à qui.

     Réflexion faite et considérant ce que me reste. Il n'est pas question de me mettre en profondeur. Je ne suis pas en âge de nager et je ne vais pas maintenant me faire de nouvelles amitiés avec qui échanger d'attachement, même en sachant que les aboyeurs sont des humanisés. Il sera uniquement dans le fond. De plus, j'ignore si pour aboyeurs ou humanisés, j'aime aussi les déplumés tous, bien qu'entre eux, mis à choisir, j'avoue mon absolue préférence à me heurter avec eux et à contacter avec elles.

lundi 25 novembre 2013

VOYAGER COMME IL FAUT

    Certaines aiment voyager en voiture, d'autres préfèrent le train ou l'avion, et même, il y a quelques-uns démodés qui préfèrent le bateau. Comme aussi des plus avant-garde qui préféreraient se faire emmener dans des navettes spatiales.
 
   
    Moi, pour voyager, je préfère absolument l'en faire dans le lit. Ne m'importe pas même d'y aller tout seul ; toujours, il y aura par là un oreiller auquel me serrer. Il sera bien sûr plus chaud qu'une personne ne s'intéresse qu'à elle-même.
 
   
    Dans le lit, d'abord, on voyagera par où l'on veut, ensuite : quand on voudra et comme on voudra ; sans étiquettes sur les habits pour l'identifier, ce qui fera-t-on sembler aux bêtes de ferme ; sans berger impertinent qui fera-t-on y aller par où était auparavant programmé -à toute vitesse pour ne rien voir- ; sans besoin de se lever de bon matin, épuisé, parce que même que l'on soit couché tôt, on sera trop fatigué ; sans attendre queues jusque pour uriner, sans supporter sourires ou mauvaises mines sans avoir rien fait pour y mériter et d'autres beautés comme celles-ci ; somme toute, que dans le lit, allongé ou accroupi, on voyagera à son plaisir, et en plus sans polluer, à ne pas être que l'on ait parmi ses plaisirs ce de se prononcer, parfois, en lâchant un pet.

jeudi 21 novembre 2013

CAPTIFS DE LA RÉFLEXION

    La neige tombe, ensevelissant le tout de blanc, tous aussi, qui s'en gardent, entre des draps blancs, abrités au-dessus des couleurs du monde, au-dessous, l'en étant, par l’absence de ceux-ci, de ceux-là, des ténèbres.
 
 
    Prisonniers de l'hiver ; c'est le temps de l'attente, on est dans le temps de réfléchir.
 
 
 
    Le jour venu, dont la chaleur arrive, en faisant que la vie fleurisse, il faudra choisir entre émerger à la frivole existence. Là où l'être sera inexistant ou s'enfoncera dans l'inexistence du banal, où peut bien demeurer l'être existentiel.

mercredi 20 novembre 2013

ADSF. *Amoureux Domicilié Sans Femme

    Lionel était un homme gentil et généreux. Qui, s'en rendant follement amoureux d'une folle amoureuse, pour faire de la complaisance à la mystique, s'était fait dissimuler de toutes ces deux qualités-là, pour se faire déguiser d'arrogants radins ?
 
 
    Lionel avait accueilli chez lui un ami, un vrai, auquel les circonstances l'avaient laissé sans abri. Lionel était correspondu de l'amitié de ses amis, de la même façon qu'il proposait la sienne ; mais comme la vie menée par l'amoureux ne plaisait sa capricieuse amoureuse (amoureuse à lui, pas elle de lui), elle avait fait que le fou devînt idiot ; donc, s'est allé de chez-lui, chez-eux, ou pourquoi pas chez elle, son ami, aussi comme s'écarter de tous les autres, avec qu'il faisait vie auparavant. L'amant, puis d'avoir phagocyté au pauvre amoureux, lui donne en amis les siens. Le temps passe et avec les ennuis. C'est ainsi qui est l'amour, jusqu'au jour arrivé par, dont l'amoureuse, comme j'ai déjà dit, elle ne l'en était pas, s'envole chercher autre, j'ignore si coucou ou cocu.
 

 
   À partir de ce jour, le malheureux Lionel reste triste. Sans les amis qui ne l'en ont jamais été, ni évidemment non plus auxquels ils avaient été, jusqu'à son fier SDF qui, à ces temps-ci, s'est fait devenir DAAF* amoureux correspondu et ami de ses amis.
    
    *Domicilié Amoureux Avec Femme.

lundi 18 novembre 2013

STUPIDE MÉMOIRE

    C'est peut-être la stupidité, ou quelque chose comme ça, qui ne nous laisse pas nous servir de la mémoire. Tout le monde sait, ne nous trompons pas, que si les politiciens sont, ils se battent pour se tenir à la place dont ils ont fait métier. Ce qui est juste pour s'en profiter.
 
 
    Pourtant, le monde qu'y reste sans avoir pris place-là. Dès le fond de son ventre creux, il aspire, sinon à force de votes, de lécher bottes, à changer son creux par celui d'un bon vivant. En faisant part de la bande dont ceux-là sont déjà conformes. Ainsi, par action ou par omission, de tous presque, les légitime à l'avis d'eux et de ce reste qui l'y prétend.  
 
 
    L'abrutissement atteint par notre espèce animale serait-il arrivé à un tel degré, que personne ne se trompe pas non plus : les choses ne vont pas changer à mieux : au plus abruti qui devienne le monde, plus abrutis deviendront lesquels l'en manient ?  
    
    Malgré tout, il aura toujours quelqu'un d'autre qui aura le cerveau bon usage pour se conduire de ses pieds hors de la trémulante sans raison.

mercredi 13 novembre 2013

LE MARCHÉ DE LA MESQUINERIE

    Plus qu'à la faute d'autre chose à mieux faire, il a été la faute de quelques sous dans ses poches pour y aller rien faire dans n'importe quel bar, ce qui a fait aller Simon Œiltordu faire qu'il faisait des courses dans le marché de la Mesquinerie, par là où il a vu quelque chose pas étonnant par ces lieux comme :
 
    
    Des types bizarres, plus qu'hommes, mâles, qui s'en disant amants de la beauté, dont les uns laissaient s’exhibassent leurs belles amoureuses sous emballage de cellophane ; les autres qui gardaient les siennes, telles que les sardines à l'huile, hermétiquement fermés en boîtes. Il y avait aussi quelque chose comme androgynes, qui se faisaient passer par femmes, lesquelles élevaient leurs fils en mâles et leurs filles en femelles, s'en plaignant des maux du machisme. Toute cette faune-là qui s'en tenant tous par amants des plantes, arrachaient les sans-jambes de leurs habitats pour les faire leurs prisonnières, quand non les couper en vie pour les placer en pots ; aux animaux autres, auxquels leurs amants ne les coupaient pas les pieds. Pourtant, ils aimaient faire leurs captifs pour se réjouir de ce qu'ils prenaient en eux de sympa ou les punir cause de leur interprétation contraire. 
 
   
    Simon, ennuyeux du choix pris à ne rien faire, en voyant un récent, arrivé là, qui observait sa voiture qu'il vient de garer ; alarmée la pauvre. Elle se faisait sonner à tout klaxon au temps qu'illuminait la fête avec ses clignotants, sans celui-là rien faire, Œiltordu profite l'occasion et lui vend toute l’imbécillité qu'il y avait en soi, donc il s'en va à un bar.