dimanche 2 octobre 2011

UNE FAMILLE HEUREUSE


       Il faisait un jour caniculaire, j'étais allongé sur une chaise longue à l'ombre des palmiers de la terrasse d'un bar, ma main droite tenait une chope de bière bien froide, l'autre soutenait un cigare avec lequel je jouais à être une locomotive, tranquillement, en quelle chose. Il faut passer le temps, ce temps-là, léthargique, où seulement semble qui agissent les lézards, jusqu'à j'ai vu la lumière, par là y vient, sous l'image d'un couple et leur progéniture, dont le père pousse une poussette, où dort, tranquillement, sans se le sentir, sans rien agir. un petit s'accroche comme un possédé au pantalon du père d'une main, de l'autre, comme qu'il fume, son doigt, le gros, une petite, très débrouillée, qui pour vouloir mener elle la poussette le lui met entre les jambes, à celui qui se le suppose son père, et à qui moi aussi je suppose heureux, bien qu'à son intérieur, car dehors il était tout occupé, comme la mère, qui y vient derrière avec le plus petit, peut-être, à ses bras et le grand à son côté, celui-ci qui imitait son père, et à mon avis faisant tout ce qu'il pouvait pour non-rire.

    Tout quand cette procession était arrivée chez où j'étais, la mère, doucement sentence : Pierre, il faut aller ailleurs, il faut changer la petite ! par qui la pourrions-nous changer ? Laisse tomber le grand, à ce que reprendre son père en voix grave : Pierrot, ta gueule ! Continuant : prenons une table sur cette terrasse même, sans laisser ses enfants de leur faire leçon : personne ne demande rien au sadique vendeur qui y viendra, je ferai la commande.     
        Je suivais à faire de la fumée et boire de la bière ; cette chaleur qui m'avait frit le cerveau m'avait aussi fait réfléchir… et moi, qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? Célibataire, seul, ici tombé en attendant que le jour rafraichisse pour m'en aller d'ici par là sans but, selon l'inspiration du moment, à tout hasard ; donc, je me dis à moi-même, allons-y

1 commentaire: