jeudi 6 octobre 2011

LA CHENILLE NAVIGANTE


    Une chenille qui s'était posée sur une feuille d'un chêne. Laquelle qui, en se décrochant, s'envole, l'en faisant au-dessous de la forêt, portant la chenille de passagère au plus pur style Aladin. En supportant toutes les cabrioles que le vent l'en fait faire à la susdite feuille. L'improvisé Aladin n'avait du temps ni d'être fier ni même peur de la prouesse, il l'employait tout ce temps en s'accrochant à la feuille comme il pouvait. Cependant, au fur et à mesure que le temps du vol coulait, la prouesse devient sa prouesse. Puisque, en s'équilibrant, d'une manœuvre de son corps, la feuille d'un coup de vent qui l'en allait de nouveau révolter. Il se veut croire à partir de ce moment-là un grand navigant, par conséquent en perdant la peur et en gagnant la fierté en soi.
    La chenille (notre Aladin) volait si heureuse qu'un oiseau qui passait par là, lui plus haut, ainsi, l'oiseau heureux de voir une proie servie, bien que sur un rustique, mais un pratique plateau.
    Inévitablement, étant moi dans la peau de la chenille, je préférerais que me mange un oiseau pour conduire moi mon propre destin, que le destin me mange moi à son caprice.

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