Le Calme est ce qui peut être la veille d'une débauche, ou bien le lendemain, la Calme est fade.
Le Calme en toute sa splendeur est inexpressive et rien de réflexif ; quelque chose comme la négation à vivre, le Calme est plat.
Le Calme est sourd et muet, se repoussant dans le vide pour cacher son égocentrisme ; sans vivre ni mourir, le Calme est l'inexistence.
Le Calme ni reçoit, ni donne, il est étouffé ; il n'est pas ici ni là, il n'existe ni ne veut l'en faire : le Calme est froid.
Le calme n'aime pas la fête, la bonne table, et ce qui est pire : il n'aime non plus le vin… le Calme est abstème !
Le Calme n'est pas la brise, c'est un ouragan endormi, il est comme l'eau : le Calme marche au rythme que se l'impose.
Baudelaire l'avait déjà dit en d'autres mots. Méfiez-vous du Calme : le Calme est impitoyable
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