mercredi 27 avril 2011

LA VITESSE ET LES SENS

    Le procès d'accélération inexorable, dont nous sommes soumis depuis le début de notre existence, nous est allé en nous mettant dans un état de pauvreté, de sensations par cause. Cet effet nous a progressivement écartés du sens de la vie en nous transformant en voyageurs, à qui une fois prise de si forte vitesse nous a menés au point de nous empêcher de sentir la vie. Donnée la circonstance du passage par elle, ainsi superficiel que désintéressé pour le savoir, d'autre façon que ce ne soit, la « possession »  coûte ce qui coûte (aux autres préférablement) et quoi qu'il soit l'objet ou le sujet à posséder.
      Les humains, au fur et à mesure que le temps est passé, sommes venus de plus en plus des aveugles sociales : comme que nous n'en formons part de notre société ; on perd graduellement aussi le sens gustatif et presque, on a perdu la sensibilité aux oreilles comme celle-ci au nez ; le goût à la beauté, on le met en valeur pour le coût du choix désiré ; le toucher, il appartient au plastic.
      L'uniformité nous a envahis.
     … Pauvres humains, nous sommes à peine un peu plus qu'ours de peluche !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire