Un
matin d'un jour quelconque, ouvrable, ceux-ci, qui sont les plus, parce
que d'en quitter leurs postes de travail, les personnes marchent heureuses, le
travail n'est pas une joie, les uns causent, rigolent ; d'autres
bougent pressés ; les uns sont célibataires, les autres mariés, tous
vont manger, mieux, pire, tous mangent.
L'après-midi, ils s'énervent, causent, rigolent ou reposent, les uns les autres selon leur état civil.
Le soir, toujours les mêmes personnes dînent, s'en vont jouir de
n'importe
quel spectacle ou d'en profiter, lequel qu'il y a chez chacun, qu'il en
soit marié ou pas ; s'ils font couple, on est là pour s'amuser entre
eux. La soirée, ils s'amusent ou s'ennuient, sortent, les uns qui y vont
à
la recherche de ce qu'il y a, les autres qui restent chez eux :
nettoyant, disciplinant, réconfortant leurs bestioles… Quel plaisir ?
La nuit, tout le monde dort, ou presque : à poings fermés ou
s'embrouillant s'il y a contre qui, ou, en dormant à peine d'un œil, les
uns sont célibataires, les autres pas.
Au petit matin, chaque personne de ce monde, sans différence ni de
sexe, ni de classe sociale, ni d'état civil, travailleuses ou non, tous,
j'insiste, chacune à son aise, vont se rendre au plus grand des
plaisirs : incomparable, personnel, intime, impartageable, relaxante,
glorifiante, j'oserai dire… CHIER !
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