dimanche 13 février 2011

LE DERNIER PHARAON

    Hier, douze février, je me suis réveillé à bonne heure avec la compagnie de « France Info » laquelle en fit trembler les baffles de mon appareil de radio, à cause de l'émission que lui a diffusé, de ce qui semblait être un match de football, quelque chose que m'en étonnant, elle fait tirer de moi : Merde ! Même à ces heures il y a du football ? … erreur ou horreur j'étais trompé ! il s'agissait de la mort politique de Mourabak "le dernier pharaon" d'où les journalistes françaises, émus, va-t-il savoir pourquoi ? parlent au plus style sportif et parfois laissent parler un qu'autre native pour qu'il, ému lui aussi, plus compréhensiblement, il exprime sa joie, et maintenant que l'on se célèbre l'incorporation d'une nouvelle momie politique dans la vitrine à elles consacrée, François Fillon profite pour mettre quelques mots à l'histoire, tirant d'un bouquet de fleurs pour le jeter au feu ; après y seront d'autres bien sûr, mais il l'en a pris avantage.
Je ne vais pas dire que je ne sais pas pourquoi. Ainsi, cela est une question d'empirisme historique, à la demande de combien va-t-il durer la joie du peuple, par beaucoup que mon désir pour me tromper, dans la plus que raisonnable doute que celle-là n'est qu'une petite vague dans un tumultueux océan.
En autre, je me demande, pourquoi doivent-ils être, les militaires et non les faïenciers ou les plombiers, les mécaniciens ou les agriculteurs, les poètes ou les électriciens, par exemple, qui se fassent charge du pays ? Au moins ils ont travaillé, ils travaillent et ils sont qui y vont travailler ; les militaires pour être, ils ne sont ni guerriers.

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