vendredi 31 octobre 2014

LES DÉGÂTS PRODUITS PAR LE PETIT ÉCRAN

     Depuis toujours, d'abord par éducation, après parce que je n'ai pas pu l'en faire d'autres manières, j'ai pensé. J'ai ainsi dû parfois me battre en le défendant, que les humains sommes tous la même chose. Nonobstant, je dois avouer qu'à moyenne l'érosion du temps a rongé en moi la pensée, elle y a eu en faisant imperceptibles brèches ; rien qui ne présageait, que passé le temps, ces insignifiances, qui m'ont eu en minant, fabriquaient un trou plus que perceptible. Voilà comment est-ce que tout s'est passé ? 


   En étant moi chez un couple d'amis à dîner, la femme, une ravissante virtuose en le concernant à se moquer de tous lesquels veulent l'en faire des autres, prend la télévision pour me faire voir un programme, dont des mecs et des nanas se promènent nus, bourrés de protéines en boîte, par une plage. Rien de grave sinon fut parce que simultanément ne se les écoutât parler entre eux, sinon qu'en plus de leurs réponses à si difficiles questions que les animateurs du programme les proposent, tels que : comment ça va ?


   Ce que j'ai vu, nus, dans le
petit écran m'avait bouleversé de manière, que je suis sorti, de chez mes amis, étourdi, on pourrait se dire hébété. Chemin faisant, sans savoir vers où, j'allai progressivement, reprenant le sens de la pensée, jusqu'à plus qu'en déduire, j'ai tiré : non ! Pas tous les humains sommes des égaux, ni même la même race ; en ce, bien entendu, qui concerne, et c'est le qu'importe en tant qu'humains, au muscle que nous tous devraient avoir dans la tête. Pourtant, s'il ne me reste que l'en être, je me dis à moi-même, et comme ce trou-là, lequel s'est façonné en mon sens de la raison, était maintenant devenu un considérable gouffre, j'en profiterai, me niant former part de cette humanité, à me cacher d'elle.

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