samedi 1 novembre 2014

LA VITESSE QUI NOUS EMPÊCHE Y ARRIVER

    Personne n'en doute que nous, les humains, sommes des animaux curieux. Voire, on fait tout pour courir plus que le temps, sans vouloir comprendre qu'il ne bouge pas. Le temps n'est qu'un concept abstrait que nous avons tiré de notre pas moins curieuse perception de notre propre vieillissement.  
 
 
    Nous vieillissons et en arrivant à vieux. Le parcours entre naître et mourir y durant ; après nous dilater, nous nous oxydons, ce qui nous mène à la transformation, dont les cellules qui nous ont supporté en vie, assez de passer tant de calamités chez nous, passent-elles à une meilleure vie.
 
 
    La nôtre, personne n'en doute non plus. Y durant, la vitesse, même qu'elle soit subjective, nous empêche de nous regarder entre nous, et moins de l'en partager. C'est à l'heure de la vieillesse, dont chacun dit alors adieu à tout, à tous, quand nous voulons nous faire connaître.

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