samedi 7 juin 2014

UN AMOUR SANS CONNERIES

    Dans les affaires de l'amour peuvent se passer des choses si bizarres, comme qu'un renard se rende amoureux d'une poule ; une coquine, c'est le cas, qui en sachant du caprice de lui à elle, la coquette se passe le temps, picote que picote, lui donnant le dos comme de si de rien n'était, pour le mettre son cul devant sa gueule… ne soit qu'il s'y délasse.
   Si bien que, de ce bizarre amour, le renard ne poursuivît pas tirer rapport, au moins conventionnel, ce ne veut dire que l'amoureux ne fût pas touché de la jalousie, quand il voyait l'inquiète, à son avis, soulager ses ardeurs avec le coq Frédérique, petit-maître du poulailler.
   Compréhensible le renard de telle évidente réalité, mais ne pouvant pas détacher les liens amoureux que l’attachaient à la poule, il cherche la manière de comme faire satisfaction à ses désirs, en satisfaisant les siens, d'où, qu'il déduit : je suis un renard, donc si j'aime une poule, je dois l'aimer en tant que poule, et en tant que poule l'aimant, pour la faire heureuse de l'avoir choisi elle non autre ; chose d'autre, il pourrait faire… soit que le renard, amoureusement la mange et tous les deux contents… il pense !

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