vendredi 20 juin 2014

APRÈS LA CALME L'HABITUDE

    Il est maintenant le temps des cerises, pendant lequel se récoltent les pas moins beaux qu’exquis fruits, ce qu'il faut l'en faire avec soin, progressivement, sans casser les délicates branches desquelles y penchent, puis en blessant le cerisier, ce qui fera que la rosace, pour l'an à avenir, ne se soit pas parée de ses savoureuses fantaisies.

   C'est pour ça, peut-être, que dans cette époque, aux abroutis politiciens quelque chose des cerisiers, en eux, doit avoir resté, puisque durant, ils ont laissé de côté les menaces, et même les mauvaises manières, que non les paroles stupides d'elles qu'ils ne peuvent pas s'esquiver, mais, au moins tandis qu'ils mangent des cerises, ils ne parlent pas.

   Cependant, passé le temps des cerises, quand les grandes récoltes de l'Été arrivent ; embringués de l'abondance, et, ne sachant pas discerner le bon du mauvais grain, retournent au seul qu'ils savent faire : ouvrir la bouche, pour depuis d'y tirer la langue à lâcher les bottes de leurs patrons, dire des bêtises auxquels ils se doivent, aussi comme à ceux-là, qui voudraient, qui pourraient, être des vraies ailés de leurs peuples.

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