dimanche 22 juin 2014

UNE INTERFÉRENCE FORTUITE

    Moi, que je suis un écouteur impénitent de tout débat politique, qui n'importe quel radio émettra, à ce qu'il faut que le temps m’octroie son permis pour lui prêter l'oreille, pour faire doctorat dans l'art du mensonge. La vieille d'aujourd'hui, une interférence dans mon récepteur, m'a permis d'écouter un appel, dont le ton de voix a fait que je n'en doute pas qu'il était entre martiens, l'un qui sans doute parlait depuis la Terre se communiquait avec autre qui était, je suppose chez-lui. Le seul que j’écoutai, était celui qui bavardait depuis chez nous, il disait :

  Parce que tu te fasses une idée comme marchent les choses par ici : le piment, par exemple, qui est une plante, pour décourager les animaux tous à le manger, après d'avoir rougi —le rouge par ici est signal de danger. Il s'est fait piquant, ce qu'y parmi, les humains n'ont pas mis longtemps à trouver plaisir au piment pour piquant… interférences, cette fois entre eux, une fois tout retourné à la normalité, il poursuit :

   Ces phénomènes, qui de quelque chose si ordinaire comme s'accoupler pour se reproduire, ont fait un autre plaisir, qu'ils ont sublimé, et auquel appellent amour, pour cela qu'ils se battent à pratiquer, au temps de, quelquefois, éviter le but de l'accouplement. Cet amour qui arrive au plus haut degré dans le déjà sublime quand ils l'appellent haine… soudainement un obscur silence. En petite claire voix, j'écoute, on s'appellera. Je crois que notre appel est intervenu.

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