mercredi 11 juin 2014

DORS, MON CHÉRI, DORT

    Par ce paysage dont l'ours n'est que l'un parmi d'autres qui font faune, durant le temps qu'il prend pour se faire hiverner. On se respire par là de la tranquillité ; ce que ne veut dire qu'en étant la magnifique bête en activité, soit dangereuse au voisinage, toutefois qu'y parmi, bien entendu, chacun reste à sa place.
 
 
   Il faut donc ne pas le taquiner, soit qu'il se réveille enrage, la mauvaise humeur redouble la force, de laquelle l'ours est déjà pourvu assez. Mieux sera qu'il se réveille quand il l'en vient, de manière qu'en étant sa puissance étant canalisée, elle ne débordera pas.
 
 
   Alors que si ceux-là étrangères au paysage, vous poussent à vous, voisins les uns les autres, ne pas seulement vous faire taquiner, sinon d'entre tous gêner le plus fort, écartez-vous de pareille affaire, et, laissez qu'ils entrent dans l'antre de celui qu'ils vous ont vendu par fauve… peut-être qu'il ne le soit qu'avec eux.

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