La
vie est une chercheuse d'espace. N'importe pas, sous la forme qu'elle
s'en présente pour l'en conquérir. Ce qui fera raser toute vie
autre qui occupe l'espace auquel il vient d'être par elle découvert, devenu, à partir de cela, l'objet de sa convoitise.
Nous
sommes des vivants et la vie est vie. Elle n'est pas pieuse, ni
impitoyable, ni quelques bêtises telles quelles. Pourtant, nous devrions
être,
peut-être, au moins par rapport à la considération que nous avons de
nous-mêmes. Ce qui peut bien se traduire en respect à la vie ; soit
équilibré, plutôt qu'en notre profit. Ce qui, l'en observant
égoïstement, nous ferait prospérer. Plus qu'en trucs
inutiles pour nous parer. L'amusante connaissance, incommode
aux satrapes, laquelle leur empêche de l'en être… J'ignore pourquoi,
tirant de ce sac de nœuds, il m'est venu le souvenir d'une
histoire. Dans laquelle un vieil ami de mon père. Lequel était un homme
normal et aussi sérieux que je ne l'ai jamais vu, et mes rencontres avec
lui étaient fréquentes, ni un casque sur la tête, ni sa tête mise dans
un
casque. Voilà donc l'histoire :
Ce vieil ami de mon père, j'insiste : homme normal et sérieux, et
sans casque. L'écoutant, causer une fois avec l'un qui semblait un
incommode interlocuteur. Lequel qu'en étant savant d'une grosse offre
qu'il avait reçue par l'une de ses propriétés, fit de la causerie une enquête, pour tout savoir :
—J'ai écouté que vous avez une bonne offre pour l'une de vos propriétés ?
— Mais
oui, je n'ai pas besoin de ne rien vendre.
—Mais
si c'est bien payé, avec l'argent, on peut se faire acheter tant de choses !
—Acheter quoi ?
Je ne me vois pas avec une veste sur l'autre.
Le vieil ami de mon père ignorait de l'histoire du casque.
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