mardi 25 février 2014

TIRANT D'UN FIL M'EST SORTI UNE HISTOIRE

    La vie est une chercheuse d'espace. N'importe pas, sous la forme qu'elle s'en présente pour l'en conquérir. Ce qui fera raser toute vie autre qui occupe l'espace auquel il vient d'être par elle découvert, devenu, à partir de cela, l'objet de sa convoitise. 
 
   
    Nous sommes des vivants et la vie est vie. Elle n'est pas pieuse, ni impitoyable, ni quelques bêtises telles quelles. Pourtant, nous devrions être, peut-être, au moins par rapport à la considération que nous avons de nous-mêmes. Ce qui peut bien se traduire en respect à la vie ; soit équilibré, plutôt qu'en notre profit. Ce qui, l'en observant égoïstement, nous ferait prospérer. Plus qu'en trucs inutiles pour nous parer. L'amusante connaissance, incommode aux satrapes, laquelle leur empêche de l'en être… J'ignore pourquoi, tirant de ce sac de nœuds, il m'est venu le souvenir d'une histoire. Dans laquelle un vieil ami de mon père. Lequel était un homme normal et aussi sérieux que je ne l'ai jamais vu, et mes rencontres avec lui étaient fréquentes, ni un casque sur la tête, ni sa tête mise dans un casque. Voilà donc l'histoire :
 
   
    Ce vieil ami de mon père, j'insiste : homme normal et sérieux, et sans casque. L'écoutant, causer une fois avec l'un qui semblait un incommode interlocuteur. Lequel qu'en étant savant d'une grosse offre qu'il avait reçue par l'une de ses propriétés, fit de la causerie une enquête, pour tout savoir :
     —J'ai écouté que vous avez une bonne offre pour l'une de vos propriétés ?
     — Mais oui, je n'ai pas besoin de ne rien vendre.
    —Mais si c'est bien payé, avec l'argent, on peut se faire acheter tant de choses !
    —Acheter quoi ? Je ne me vois pas avec une veste sur l'autre.
    Le vieil ami de mon père ignorait de l'histoire du casque.

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