Le
joueur d'échecs attend impassible. Assis du côté du tableau qui l'y
correspond, sur lequel il a, avec ordre placé, toutes ses pièces.
Celles-ci avancent déjà contre celles-là de son opposant par les
carrés noirs et blancs dont le camp de jeu est divisé.
Face à lui, il y a une bande de joueurs au jeu de l'oie ou quelque chose
comme ça. Ils veulent faire jouer chacun un pion ; les seules pièces
qui les restent, en plus d'un fou étourdi et de deux chevaliers aux
chevaux emballés… le match était, il y a longtemps avant d'être
joué, décidé.
Parmi
les hooligans qui ont conduit aux perdants à se battre, restent
quelques-uns qui dès loin toujours les excitent, les autres gardent
le cul pour ne pas le mouiller. Les eaux, qui par la rivière coulent, sont en train de monter
trop vite.
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