C'est pendant l'hiver que le froid met les gens à l'abri,
souvent en compagnie. Pour se donner de la chaleur, en aidant à se
chauffer du bois, que l'on met dans le foyer autour duquel toutes
attendent en bonne ou mauvaise compagnie que le temps change. Là-dedans,
se fait entendre le vent souffler dehors, il faisait sonner des
chants grégoriens, auxquels la pluie leur fait de sa litanie du
rythme instrumentaliste. Les contes dans cet ambiant deviennent eux
aussi une autre litanie : c'est le ciel !
Au
temps d'hiver le fait faussement hospitalière le dieu monothéiste,
impitoyable et intransigeant, pour être adoré sous la liturgie de
l’obscurantisme ; mais l'aube de l'été pousse son occase : le temps
libertaire des dieux de la fête sera donc arrivé, pour l'y faire avec
les connaissances, pour que l'on soit chacun un autre parmi eux.
Ce
temps paisible qui se réveille au printemps. Scandaleusement comme la
vie, en faisant la foudre sonner, tout illuminer, invitant les personnes
à sortir pour y voir, pour s'éveiller sous la pluie rafraîchissante qui
tombe ou ne tombe pas, s'en tenant en suspension. La chaleur viendra
enlever des personnes leurs gros habits, pour elle les habiller. Ces
personnes qui
danseront sans se connaître les unes, les autres. Il n'y aura pas parmi
eux de contes à se raconter. Il n'y aura que de la vie à vivre : c'est
l'enfer !
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