mardi 9 octobre 2012

LA CORDE DE LA DISCORDE

    Pour en aller d'un lieu à un autre, marchant par un trottoir quelconque de n'importe quelle ville, disons pour non tout laisser de dire « Brive-la-Gaillarde », un mec trouve tout allongé par terre une grosse corde, de celle-ci de qui, celui-là après de la prendre, en tirant pour la recueillir, le favorisé de ce qu'il croyait un cadeau de la providence, sent-il qu'un autre mec, plus petit que lui, était en train de faire autant dès l'autre bout de la réunion de brins tendus ensemble. 

     Ennuyeux les deux extrêmes, en proportion réciproque, ils tirent tous les deux, chacun à soi, pour concurrencer qui aura gain de cause. c'est donc que tandis ça se passe, qu'un autre piéton y passe, voyant l'intrus décompensés les forces qui agissent, ajoute-t-il la sienne sur celle-là qu'il croit la plus faible, un autre qui y passe se solidarise-t-il avec la minorité, jusqu'à nouveau devient le déséquilibre à cause de l’immixtion d'un autre qui se rejoignaient à la fête pour voir si quelques brins de zizanie qu'il porte fleurissent parmi le chanvre y passent, y passent des gens, dont d'autres volontiers qui façonnent petit à petit deux puissances si solidaires qu'insolites, lesquelles tirent chacun vers son côté, sans savoir pourquoi, ni même ceux-là qui ont commencé.

     La chose arrive qu'un extrême (et comme je suis qui commande crayon, choisirai ceux-là de la gauche) en tirant plus fort, renverse à plat ventre les vaincus sans laisser tomber le dos ; tous, fiers comme Artaban, se mettent debout et partent chacun par où il est venu, laissant la corde là où on l'en a trouvé, un mec qu'y passe pour en aller d'un lieu à un autre…

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