lundi 1 octobre 2012

LA BELLE LES ÉLÉPHANTS ET LE MOUCHERON

    Une belle rêveuse, rêvait, ce qu'est le sien, constamment, que constamment cent sept éléphants roses survolaient autour sa tête, de ce qu'elle, la belle, était fort heureuse. Cette belle, elle, ne chantait ni de bonne matinée, ni sifflait à l'après-midi, ni même arrivée la soirée racontait à la personne qu'elle rêvait ; la belle était heureuse et seulement souhaitait l'arrivée de l'heure de s'en aller au lit pour rêver en solitude avec les cent sept éléphants roses ; elle, la belle, on dirait était, plus que joyeuse « pleinement joyeuse » (quelque chose logique, puisqu'en étant joyeuse, l'en fusse pleinement, compte tenu que si un seul éléphant fait un beau plein, imaginez-vous quelle cagnotte n'en feront cent sept).

   La chose marchait absolument bien pour la belle, jusqu'au jour, dont un moucheron rouge s'est mis à raser ses oreilles, s'entremêlait-il parfois parmi les éléphants roses, devenant cela un aller et venir de l'obstiné intrus. À partir de ce jour-là, elle, la belle, fut prise d'un souci, quelque chose qu'elle n'avait eu jamais, celui-là qui n'est d'autre que le moucheron tombe sur la délicate peau de ses joues, et lui provoque une éruption.

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