vendredi 26 octobre 2012

LES CROCODILES DE WALL STREET


    Les charognards, pour faire dissimuler la honte qu'ils n'en ont pas, s'habillent en chasseurs de feuilles mortes, guindés en habits obscurs. Ils flottent, les matins, par Wall Street. En se laissant pousser du courant. Vers là, où ils croient le plein. Jusqu'à ce que le ressac les en fera reculer. Ces pauvres « rien » qui se font des effets avec des portefeuilles fabriqués en peaux d'animaux autres.


    Renseignements aux généticiens. À cette nouvelle race de fauves, saint Robespierre « Vierge et Martyr » les a pourvus d'un aiguillon dans le bout de leurs queues. La piqûre de celui-ci produit forte aphasie progressive pour le reste de leurs vies, de même qu'aux charognards et carnivores, sinon aussi à ces insipides, parfumés à la sandale, à fades couleurs, soit : des fatigants bobos, pseudo-intellos-progres-écolo-oenégeistes, infatigables pullulants par les limbes des justes. Bref, des touches couilles, qui ne mangent ni ne veulent laisser manger.

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