Les
charognards, pour faire dissimuler la honte qu'ils n'en ont pas,
s'habillent en chasseurs de feuilles mortes, guindés en habits
obscurs. Ils flottent, les matins, par Wall Street. En se laissant
pousser du courant. Vers là, où ils croient le plein. Jusqu'à ce
que le ressac les en fera reculer. Ces pauvres « rien » qui se font
des effets avec des portefeuilles fabriqués en peaux d'animaux
autres.
Renseignements
aux généticiens. À cette nouvelle race de fauves, saint
Robespierre « Vierge et Martyr » les a pourvus d'un aiguillon
dans le bout de leurs queues. La piqûre de celui-ci produit forte
aphasie progressive pour le reste de leurs vies, de même qu'aux
charognards et carnivores, sinon aussi à ces insipides, parfumés à
la sandale, à fades couleurs, soit : des fatigants bobos,
pseudo-intellos-progres-écolo-oenégeistes, infatigables pullulants
par les limbes des justes. Bref, des touches couilles, qui ne mangent
ni ne veulent laisser manger.
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