samedi 13 octobre 2012

D'UN POINT À UN AUTRE

    Une personne pour en aller d'un point à un autre, et considérant que la distance entre tous les deux, soit celle-ci qu'il y a d'un extrême à un autre du couloir de chez-soi, ou bien, soit celle-là qu'il y a d'entre quelques points des infinis de ce trajet, et un autre par là, supposons, dans la pupille de l’œil gauche d’Andromède, à ces temps-ci évidemment, depuis des temps-là, dont elle était devenue constellation ; cette personne (de laquelle, en outre, personne ne sait pourquoi se l'en a donné pour se promener par les points) se trouverait, si elle pouvait l'en apercevoir, qu'il n'aurait ni moins ni plus de points d'entre une distance et l'autre ; tout parce que la conception que nous avons de l'espace-temps, elle n'existe que dans notre perception.

     Serait-il donc, peut-être, à cause de l'inconséquence absolue que nous avons sur l'espace-temps, ce qui nous a amené à donner plus de valeur à tout cela qu'y vient, ou qu'en est placé, d'ailleurs, qu'au prochain ? Si c'est comme ça, à nouveau nous étions trompés. Comme cela voudra dire que nous n'admirons la lointaine que par le fait d'être inconnu, et il n'est pas ici le plus grave, sinon en non-valoriser le proche pour croire le connaître.    

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