mercredi 10 octobre 2012

UN CILICE D'OR

    Pendant le midi d'aujourd'hui étant moi en train de fortifier l'amitié, en faisant les toasts de rigueur avec les correspondants, s'en est entremêlé parmi nous un inconnu à moi, comme aussi qu'à autres y parmi, auquel nous ont invités, sceller de la main l'amitié, ceux-là qui l'en avaient déjà scellé faisait lointain, tout semblait. Le nouveau venu était un mec de ceux qui plaisent tout juste l'avoir donné une poignée de main, cela qui se réaffirme échangeant quelques mots avec lui. 

     Du cou de mon nouveau connu penche d'une grosse, très grosse, chaîne, un gros, très gros, morceau, en tout le sens du mot, lui aussi en or fondu, évidemment… envie que j'ai eu (et je l'en garde). Un mec comme moi, qui ne fut pas muni de mains d'or, tant utiles à être un esclave comme il faut ; c'est maintenant, trop tard, que j'ai compris, pourquoi je ne suis pas arrivé non plus, ni à être fanfaron, parce que le temps est arrivé, à moi, dont si à la punition de porter semblable cilice, dont il est prémisse, mener la chemise ouverte, compte tenu mon âge et le largueur de ma poitrine, ce qui est sûr, qu'en résidant par ces latitudes, ma pénitence serait courte.

     De tout cela on ne peut déduire : qui sont, peut-être plus que l'on pense, lesquels ne servent à rien… grâce pourquoi pas à la providence du bon sens. 

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