lundi 28 novembre 2011

TOUT CONTINUE PAREIL

    L'état actuel, à cause de la modernité, est venu, progressivement, mais inexorablement, à remplacer l'ancienne religion ; c'est-à-dire, les citoyens, non seulement nous ne pouvons pas nous en sortir de notre éternelle condition de contribuables, sinon que, devant le fastueux autel à la patrie, une, impitoyable et toute puissante dont il faut, sous peine d'impitoyabilité, l'admettre comme « une » démocratie ; ce qui veut dire, que le jour que les nouveaux prêtres convoquent élections -ceux-ci de la patrie, bien entendu, les uns parmi les autres élus, à partir d'où, ceux-là qui n'étaient touchés de la dignité que leur donne le plébiscite, irons-nous former partie du chœur. Comme j'étais en train de dire : ce jour-là de la convocation aux urnes, les bons citoyens, qui auparavant croyaient en dieu (aujourd'hui, ils sont obligés à croire en la démocratie) devront s'abstenir d'en aller chier, pour déposer le papier destiné à se nettoyer, dans les susdites urnes, et par l'art de la magie, voilà démocratie faite ; ce qui n'évitera pas de suivre sous la peau de « contribuables » en bénéfice des nouveaux prêtres.
      Quelle mauvaise vieillesse l'est devenue à l'église, qui l'en allait dire ! elle, si impitoyable, toute puissante, une aussi, mais de l'un. Cette démocratie qu'y est venu tout gâcher. Elle restera un simple annexe, corps de contrôle, tandis que les idiots qui l'y restent fiers, ne s’intègrent au gros groupe d'idiots : fiers, eux aussi, à la patrie.

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