lundi 25 juillet 2011

UNE DOUTE DANS LE BROUILLARD

    Souvent, j'évalue s'il est dangereux de croire en entendant pour croire, de l'en faire sous n'importe quel dogme. Et, comme cela, je ne suis jamais arrivé à pouvoir l'affirmer catégoriquement. Je l'ai toujours délaissée dans le brouillard du doute.
 
    Toutefois, si j'ai pu respirer dans l'atmosphère de bienséance qui émane de ceux, dont le seul souci, qu'ils ont, est de vivre parmi d'autres formes de vie (leurs semblables inclus, évidemment) sans croyance d'autre qu'en soi-même ; serait-il parce qu'ils seront condamnés à un entendement autogestionnaire, dont il est la seule manière d'éviter la mettre en déroute vers leur propre anéantissement ?
 
    Il faut se souvenir que les humains. Au début, comme quelque autre espèce animale. Nous manquions d'autre croyance que de la vie. Ainsi, il faut aussi voir où nous sommes arrivés. Où nous pourrions en avoir allé si nous n'aurions pas glissé dans le sang des victimes superflues. Dommage des bagarres que nous en avons faites. De plus, on est pour paniquer de penser qu'aujourd'hui encore, tant de celles-là qu'y restent et en nom de Dieu.  

      
    Quelle manie d'obliger aux autres de croire ce que les uns croient avec le sage qui en est la nature : elle « est » tout simplement.

jeudi 21 juillet 2011

LE CABINET RENAISSANCE

    Étant moi tout garçon, ce qui reste lointain dans le temps, je me souviens d'un cabinet qui avait sorti de l'atelier de mon père ; une belle pièce Renaissance où il avait façonné sur l'avant-corps les visages affrontés de deux guerriers, ayant pris pour modèle de l'un sa propre figure et pour l'autre celle-là de ma mère.

    De là, il me vient à la tête l'image de ce qui doit être un couple. Laquelle seulement la peuvent fabriquer, compte tenu que l'indifférence ne l'en va pas faire, deux choses sont l'amour et la guerre, car, je ne crois pas que l'on exista l'une sans l'autre ;quel compliqué est l'amour, qui pour prendre un petit morceau de lui on doit franchir de longs processus d'affrontements.

    L'amour ressemble à un fleuve : torrentiel parfois, parfois paisible, tortueux presque toujours, et toujours chemin faisant pour pénétrer la mer, la grande mer si vigoureuse qu'agressive, parfois capable de caresser doucement les plages autant que d'embraser brutalement les abruptes côtes.

    L'amour est un couple dont la femelle, de qui les légendes ont fait la part débile de celle qui commande ; même le mâle commandant, est-elle qui commande ce qu'il croit commander.



lundi 18 juillet 2011

COMPRÉHENSION


    Le problème de comprendre n'est pas d'avoir compris ou de n'avoir pas compris n'importe quoi ; on peut se passer de tout cela soit ce qui en soit, ou bien étudier le sujet mis en cause pour le comprendre ; soit le but de la compréhension : la satisfaction personnelle, soit l'en faire compréhensible aux autres. Même dans le parcours d'une infructueuse recherche, dans le fond qu'y reste, toujours on va trouver une activité dont on peut s'appendre.

    Le gros problème est tout à fait dont on n'a qu'à comprendre, quoi qu'il en soit, parce qu'il se sustente en une sensation aussi chimérique comme la foi.

    Moi, qui étant un amant de causes bizarres, je me suis rendu, comme il faut, amoureux d'une butée. Je peux vous assurer que cela n'est pas un événement paisible. En revanche, comme la butée qui supporte la poussée d'un pont, si elle crève, le pont tombe. Je sais bien que je suis un homme, pas un pont comme qu'elle est une femme… entêtée… mais une femme quand même.

 

vendredi 15 juillet 2011

IL FAUT APPRENDRE DU VIEUX

   
    Au fond du jardin, de la vieille villa d'une vieille dame, délaissée à la sorte du beau faire de l’exubérante végétation ; là, au-dessous d'un vieil magnolia, repose une vieille chaise détériorée. 
 
    Cette chaise, qui d'antan avait provoqué aussi d'envie en ceux qui regardaient sur elle, les fesses rondes et dures des filles, qui maintenant qu'elles étaient assises, l'imprégnaient de ses effluves phéromonales ; envie de ceux qui attendent à pied, les pieds crevés. Convoitée de tous, par lesquels elle représente le trône de n'importe quel pouvoir, les mêmes qui, le siège pris, l'imprègnent de la pestilence des gaz intestinaux, produits des excès, de la griffe du pouvoir.
 
    Une vieille chaise comme cela, ne nous devrait faire sentir peine d'elle, ni la voir comme un embarras, un objet de poubelle, ni la prendre comme un objet curieux ou décoratif ; en réfléchissant sur sa vie qui n'est trop différente de la nôtre, par beaucoup qu'elle soit en bois, si nous ne réfléchissons pas. 

jeudi 14 juillet 2011

L'EAU ET LE VIN


    J'ai écouté qu'il y a des eaux qui peuvent être buvables pour les humains. Le bizarre est que les eaux aptes à cet effet sont celles-là qui n'ont ni saveur, ni couleur, ni odeur. Elles visent à tuer la soif. Toutefois, les vins se peuvent boire tous, dont chacun il y a d'un goût, des arômes et des tonalités différents. Ils ne tuent personne et ils ont le mérite ajouté de produire d'énormes diversités de sensations.
 
     Cependant, je ne vais pas être qui va disputer cela de ce qui a été au début : si l'eau ou le vin. En plus, je dois reconnaître que l'eau a été utilisée depuis tous les temps pour arroser les vignes. De plus, j'espère, personne ne met en doute la théorie de Darwin, d'où l'on peut se tirer que :
 
     De même, l'eau a été le bouillon dans lequel s'est cuisinée toute forme de vie. En étant l'une de ces compositions, d'entre les animaux, l'humain. Celui qui, l'évolution, l'a sorti de ses buveurs d'eau. Pour faire de cet animal (de nouvelle création), un impitoyable déprédateur de cette forme complexe du produit des vignes, ce sont celles-ci qui sont l'acteur principal, pas l'humain, qui y a l'absurde manie de se croire le centre de tout. En outre, mettez-vous dans la tête, le centre n'existe pas. On peut s'en aller par la gauche ou la droite, le centre est le néant. De même que les bêtises des politiciens (une sous-espèce de récente création) par où l'humain va tellement disparaître qu'il est venu, le jour où l'art de la viniculture a disparu.   

 

 

mardi 12 juillet 2011

EFFROYABLE SPECTACLE


     La société que nous avons fabriquée, incluse laquelle y parmi n’étions point d'accord de son fonctionnement, tel qu'elle marche, laquelle a parfaitement analysé Guy Debord dans l'essai que sur elle a fait, titré : « La société du Spectacle » (un livre indispensable d'arguments irréfutables, ceci qui fait humain l'auteur, bien sûr ne voulait pas être un dieu quelconque) ce qui y vient à propos sur le sujet dont je fais une interprétation d'elle, qui marche entre l'optimisme et le pessimisme, c'est-à-dire la réalité.
      Le théâtre dans lequel on développe des avatars de la vie (les bonheurs sont si éphémères qu'ils ne se perçoivent presque, tel que les défauts dans l'ouvrage de Guy Debord) est devenu décrépi ; la scène est remplie d'acteurs dont tous veulent jouer le premier rôle, du même que chaque spectateur qui, dans la salle, restent impavides de leurs rêves. Là il n'y a ni scénariste ni metteur en scène, il n'en a pas besoin d'eux comme non plus d'aucun autre créateur ou technicien en la matière. La pièce à jouer est toujours la même ; une lutte impitoyable entre tous, dès les réalités ou les rêves à devenir l'acteur principal.
      Seulement quelques spectateurs, peut-être les vrais, sont dehors, sur le parvis du bâtiment de l'enfer humain, à l'attente de son irréversible écroulement. Ils savent bien qu'ils vont disparaître avec, mais ils veulent jouir du dernier spectacle.

dimanche 10 juillet 2011

PRIÈRE


     Que le bon dieu protège les pieux, et de même, les emporte au paradis ; ils (les pieux) le méritent, aussi que les habitants qui restent… à vivre sans eux


     Qu’Ares (dieu subsidiaire, mais tout à fait un dieu) qu'il emporte les militaires, mecs ou nanas de ce genre à la Thrace, où ils seront aussi ravis que ceux qui y restent.  
     Dans ce paradis guerrier, pour beaucoup, ils n'aiment pas se battre (entre eux, ils sont tous armés et peuvent se blesser). Ils vont se réjouir en montrant tous leurs apparats : ils sont comme des gosses !

Que Feng Shui, un autre dieu de second rang, mais il est rempli de bijoux (des chers) emporte chez-lui, il habite un palais fait en or, tous les riches : leur félicité sera pareille à cela des humbles qui habitent où ils ont déjà tout rapiné.


      Qu’Éris, qui est très attachée à Ares, emporte-t-elle chez ceux-là qui aiment la discorde… vaine ! Ils pourraient là se taquiner à leur aise entre professionnels. À la sienne en vont rester ceux qui y demeurent.

       Allez les dieux, tenez-vous votre dignité à l'accomplissement de ses fonctions. En tout cas, si vous n'en soyez très diligents, soyez quand même complaisants et laissez aux pauvres athées tous seuls dans ce monde de punition.

mardi 5 juillet 2011

LA TULIPE BLEUE

Tulipe, fille de Protée, à qui avait fait malheureuse Vertumne de qui Diane l'avait sauvée en la faisant fleur : la plus belle fleur, qui se laisse montrer parfois pour jouissance des mortels.
  
  Le bulbe de la Tulipe, de qui je raconterai l'histoire, ne reposait pas dans le temple de sa protectrice Diane, à celle-ci le hasard l'avait posée dans le bar de la gaillarde Éléonore, plus exactement dans le derrière de l'établissement, passé la cour sur laquelle s'entassent les caisses vides, là, la patronne, aux mains vertes, cultivait un beau petit jardin, dont, à un coin ombré, protégé des inclémences, pousse, du susdit bulbe, une gracieuse tige qui soutient un pas moins gracieux bouton noir dont fut tombé amoureux, sans savoir pourquoi (l'amour est comme ça) un assidu au bar d'Éléonore, qui n'étant pas trop amant du soleil, celui qui baignait la terrasse du bar placée dans la façade du même, il avait l'agrément de la gaillarde pour éprouver du vif plaisir de leur vin assis sur une barrique qu'il y avait dans la susdite cour postérieure, celle que parfois faisait de table, dont l'amoureux voyait la tulipe noire objet de son amour.
  Un jour, la Tulipe Noire, se croyant hors du regard de tout curieux, s'épanouit, découvrant la plus belle fleur bleue, laquelle observait son amoureux, guette-t-il derrière des casses vides. L'amoureux, de la peur de faire une vertumnée, reste aux aguets matin et après-midi jusque bien entré le soir (quoiqu’Éléonore fît bonne affaire avec lui, la nuit, elle ferme le bar).
  Il arrive un funeste jour que, de bon matin, l'amoureux, attendant que le bar ouvre pour s'en aller voir son amoureuse, ne trouve pas réponse à ses désirs ; un cartel collé sur la porte d'entrée dit : « fermé par congé ».
   MERDE !, dit-il (dans les affaires de l'amour, on peut se permettre certaines licences, par impolis qu'elles soient)

samedi 2 juillet 2011

CURIEUX ANNIMAUX

     Nous, les humains, sommes un curieux animal qui se passe la vie travaillant pour se libérer des pièges que lui-même a créés, s'y enfonçant à chaque pas qu'il en donne pour quitter, autant de celles-là que d'autres de nouvelle création, à cause de la prodigieuse imagination qu'il a pour élaborer son propre mal est invraisemblable.
      Le problème, c'est qu'étant la piège toujours la même « le dogme » qui s'accroît toutefois qu'il est « dogme de foi » la solution poursuite est aussi la même, un autre dogme, plus puissant si l'on se peut pour combattre celui ou ceux où réside le problème.
      La solution est si simple que difficilement développable, due la structure sociale que nous-mêmes avons créée, elle est dans l'éclectisme, mais cette structure-là qui tient les populations, classifiées en castes, et même en les sous classifiant chacune, par où il ne faut que passer un rapide regard pour apercevoir : l'esclavage des travailleurs, d'où l'on tire des mercenaires pour contrôler la subornation des techniciens ; cadres, prêtes et lâches culs comme ça, nourris comme bêtes d'engrais et ceux-là qui sont au pouvoir, tout simplement quelques dégénérés.
    Imaginez-vous un cru jour d'hiver un petit enfant marchant à l'école mis sous un gros bonnet à énormes oreillettes ; celles-ci le lui vont empêcher de voir ce qui ne soit pas tout en face ; c'est mieux passer du froid que vivre aveugles.

vendredi 1 juillet 2011

UN FOL DANS LA VILLE

    Dans une ville grise, d'un pays vert, laquelle est creusée de rues grises bordées de maisons grises ; quelques-unes si grotesquement colorées que bien pourraient blesser la vue d'un aveugle. Là, il vit un vieil brave homme qui marche souvent par les trottoirs de ces rues, droit comme un cierge, pour prôner des choses que la vie a thésaurisées en lui et qu'il enveloppait en papier pelure en les éparpillant partout si généreusement.
    Les personnes qui y passent se moquent en écoutant les laïus du fou sans l'écouter. Peut-être parce qu'il ne serait pas que notre charmant brave vieil homme ne dit aucune stupidité comme celles qu'ils pensent, et voilà la question : c'est ça qui les empêche de lui écouter.
    À la sortie d'une église, leur pauvre clientèle, au pas de notre éloquent homme, souri sinon fronce les sourcils, tous sous l'aura de la pitié impitoyable de qui croît par foi. Ils n'ont pas besoin de la connaissance qui ne soit pas pour thésauriser de l'argent. Toujours qu'ils aient besoin de la science, soit-elle cela des autres : celle-là des pêcheurs athées… la philosophie n'intéresse point : la philosophie est liberté.