dimanche 19 juin 2011

LACETS DE SOULIERS ... ET DE BOTTES

    Les lacets, étant un élément subsidiaire des souliers, on se les prend, par rapport à ceux-là, comme quelque chose banal, jusqu'au jour où (par exemple) étant pressé un bonhomme quelconque dont il devra s'en aller chez le dentiste profitant de ce qui l'en a baissé le phlegmon produit par une dent qu'il y a longtemps l'y vient tourmentant, pour s'en faire tirer cette pièce porteuse de tant de souffrances, quand, justement ce jour-là, il est en train de nouer le lacet, celui-ci casse ; alors, ce apparemment innocent lacet va, soudain, transformer notre bonhomme en un type téméraire qui bien pourrait en sortant chez lui écraser de son pied (sans le vouloir) une blatte qui vivre dans un trou de son palier et avec laquelle il avait, une relation de laisser faire ou pourquoi pas, pris une certaine amitié.
      En ce qui concerne à moi, le souvenir que j'ai des lacets et que m'est touché dès lointaine m'y vient de l'époque dont j'étais comme tant d'autres révoltés participants de tout proteste (indignée) faite par moyen d'une manifestation, dont on nous a fait devenir souvent visiteurs des commissariats ; là où, l'une des choses qui me gênait le plus, c'était le souci qu'avaient pour nous les policiers pour éviter de nous faire du mal nous-mêmes avec les lacets, ceux-ci qui avaient qu'enlever en arrivant là, mettre pour aller devant le juge, enlever à nouveau rentrant au cachot et remettre pour sortir en liberté. Il faut remarquer que parmi nous il y avait experts qui faisaient usage de mocassins ; moi pourtant, j'ai été toujours très conservateur.
      Quelque chose qui m'a attiré l'attention des lacets, ils sont ceux des bottes des policiers ; ces bottes dont j'ai vu trop près de mon ventre, ma tête, mes bras, mes jambes… tout quand j'étais par terre et qui y venaient de deux ou trois agents de l'ordre sans aucun compas rythmique (quels grossiers à cette époque-là, j'espère qu'aujourd'hui ils auront amélioré la cadence rythmique) ces agents qui avaient une autre perception de voiler par nous aussi différent dans la rue que dans le commissariat. Les lacets de ces bottes-là, comme j'étais en train de dire, on tirait de moi en plus d'attirer l'attention, parfois, un certain sourire quand non du rire (ce qui me faisait gagner des nouveaux coups) en pensant de ma vengeance : mettre au cachot, faire sortir, rentrer, sortir, rentrer, sortir, éternellement, ces agents de l'ordre ; pour beaucoup qu'ils nous frappassent pour nous faire du bien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire