DIVORCÉS

    Quelque chose que toujours m'est attiré l'attention, ils sont certains distinctifs avec lesquels se font caractériser beaucoup de divorcés.

      Les hommes font signaler souvent leur nouvel état, avec une couette, bien que si la calvitie, rendant difficile sinon impossible cette démarque, on l'en prolonge partout son crâne, et l'on opte par se mettre une boucle à l'oreille ; en étant le summum tous les deux choses, ce que pour d'autres, reste insuffisant et ajoutent tant de trucs sur eux, qu'il faudrait faire une analyse exhaustive sur ce sujet, et non passer d'un vol, comme il y est le cas, tout à fait superficiel.

      Les femmes, plus sensées d'habitude (celles-là qui l'en sont) lâchent leur amour-propre, et recherchent parmi leurs habits de guerre-avant-mariage pour se fourrer là si c'est qu'elles peuvent l'en faire, cas contraire, bricoler ou s'en aller acheter d'autres fringues que pussent harmoniser leurs souhaits et leurs actuels volumes, la guerre qu'y vient va être impitoyable.

      Quelque disposition, dont tous les deux sexes ont en commun, fréquemment, est celle d'aller de discothèque, là où les mâles se mettant avec une déconcertante frénésie à battre les glaçons qui accompagnent dedans leurs verres avec n'importe quelle boisson ; les plus vétérans entre eux, exercent de leur supériorité en, parfois, bondir, suivi d'un cri.

      Les femelles étant moins inhibées à se faire voir elles rient haussent les bras et surtout elles dansent, dansent comme possédées jusqu'à l'exténuation.

     Dans cet hétérogène monde il y a deux caractéristiques que tous partagent, dont elles sont la langue de bois de l'après-fête et la promise de se mettre le lendemain à un infaillible régime amaigrissant.