samedi 18 juin 2011

"MOI-MÊME", "SOI-MÊME" et la "MERDE"

    Chaque fois que j'écoute de n'importe qui, ce que : il est, ou je suis, une personne qui s'est fait soi-même. Il s'agit toujours de l'une riche ; je me sens réconforté d'appartenir à ce grand club dont tous nous avons été faits, après d'avoir né d'une mère et un père, comme il faut (même si ce dernier est inconnu, ce que la mère, si non impossible, il en est plus difficile quand même) pour après nous en allant dégrossant, bien que mal et à moyenne que le temps s'est passé, dans la société où nous vivons ; bien qu’elle soit infatigablement rongée par ces vrillettes-là, d'où y vient, plus que le mal, la misère médiocrité, qui mine notre instable monde, cela bien sûr pire que le mal même.
     L'humain, comme animal qu'il est, née impitoyable, égoïste. Bref : soi-même, bien qu'il, soit nous, nous devrons inévitablement vivre en société, car c'est notre condition animale, cette société dont nous trouverons le sens de la vie et l'unique manière de survivre, étant donné, notre impitoyable égoïsme ne pourrait point se développer qu'en société pour beaucoup que chacun parmi nous prétend avoir se faire : soi-même. Se décoller de cette pensée fasciste ferait plus agréable, quand non vivable l'existence de tous nous, celle-là qui reçoit, bizarrement, plus d’appui des misérables que de ceux qui détiennent le pouvoir.

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