vendredi 17 juin 2011

LE CASSE PIEDS ET LA DAME

    Pour me venger des mauvais moments que j'avais passés ce jour-là, je me suis décidé les tuer en les noyant en bière sur la terrasse d'un bar, dès où l'on pouvait se contempler le ciel plombifère de ce soir d'automne, là-haut, où une bande de sansonnets dansaient à l'ensemble façonnant avec les contrastes que ses mouvements produisaient, une espèce de drapeau qui faisait ses adieux au jour.
      La charmante belle dame assît à la table à côté celle-là dont j'y étais, regardait partout (telle qu'une chouette) pour chercher à qui le manifester sa joie par le spectacle. Tout juste que nos regards coïncident elle me dit : quelle merveille d'oiseaux !
     Chacun de ces oiseaux, il est très mignon, l'ensemble font un beau cor de danse, mais, si leur taille fusse celle d'une alouette et compte tenu qu'ils ont pour habitude de prendre tout ce qu'il y a là-bas de par où ils passent pour des chiottes. Ils deviendront quand même gênants. Agrandissant leur taille à celle des aigles, à cela, il n'aurait qu'ajouter qu'ils attaqueraient d'une façon disproportionnée ce qui devrait d'être notre nourriture. Alors ! Ma chérie madame, pensez-vous qu'ils prissent la taille d'un éléphant ailé, donc nous serions pour eux ce qu'ils l'en sont les moustiques maintenant.
      La charmante belle madame se mordre ses lèvres et appelle le garçon pour lui demander un cognac. Je l'invite, puis, lui rendre mes salutations et m'en vais satisfait.

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