Quand j'ai été dans une station spatiale ; un jour, dont il n'était ni matin, ni midi, ni après-midi, ni le soir, ni la soirée, parce que par là le temps est uniforme. S'y est présenté à nous faire ses compliments un extraterrestre, qui au premier coup de vue semblait bien un type gentil.
Le
vénusien, ce que, je ne sais pas pourquoi, j'aurais préféré qu'il
fût une vénusienne ; le vénusien (il faut se résigner) ne fit
qu'y arriver, il demande : maintenant, faites-vous de la
conversation comme si vous la mettiez dans un shaker, auquel vous
agitiez violemment.
Il,
le vénusien —où est le bar ? Un imbécile —quel bar ? Un
découragé : par ici, aucun bar n'existe ! suit un Russe. — J'ai
une bouteille de vodka chez moi. À nouveau, le récemment arrivé
—allons-y. On boit, et juste épuisé de l'existence, le vénusien
s'en va ; pas fâché, mais non content du tout.
Il
y a des choses dans la Terre qui sont aussi indispensables que chez
nous, dans n'importe où.
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