mardi 31 mars 2015

UN BIZARRE ÉQUILIBRE

    Les aigles mangent les hiboux, lesquels à leur tour en profitent pour y faire de petits oiseaux ; ces derniers au sien s'alimentent des insectes qui préalablement ont sucé le sang des humains.

 

    Aux aigles et aux humains, personne ne nous mange, qui ne soit pas, une fois morts, les vers.

 

    Pourtant, quoique nous ne mangeons pas les aigles, on les chasse pour momifier leurs cadavres avec lesquels donner l'image à l'empire pour lequel nous tuerons entre nous.

vendredi 27 mars 2015

IL A TRAVAILLÉ SEPT JOURS SUR SEPT

    Ce dieu, d'importation, tout puisant qu'il se tient lui tout seul par le vrai, sans admettre concurrence autre ; au contraire des dieux et des déesses, Européens tous, qui faisaient de leurs existences une fête dont ils s’amusaient, quand non forniquant, en se taquinant, entre eux, le tout puisant absolu s'ennuyait absolument.


 
    Jusqu'à un jour, le Tout-Puissant se décide à s'amuser et pour ne pas vouloir se rejoindre aux fêtards, il travaille ! Le manque d'imagination fait faire des choses si incongrues, et il travaille, en partageant le labour en sept journées, dont il s'organise à y faire de la suivante façon :

   Le premier jour fabrique le ciel et la terre, puis sépare la lumière des ténèbres, et ceci sans avoir inventé l’électricité encore.

    Le deuxième jour fabrique les cieux et les mers.

   Le troisième fait émerger la terre des mers, sur laquelle il fait pousser les plantes.

   Le quatrième fabrique le Soleil pour qu'il voie auxquels qui demandent la lune, laquelle il a fabriqué pour faire plaisir aux demandeurs.

    Le cinquième fabrique les poissons et les oiseaux.  

    Le sixième fabrique les animaux parmi les humains pour que ceux-ci demandent la lune… les pauvres !

 

    Du septième jour, tout le monde pense qu'il l'a fait non labourable pour se reposer, mais non, le tout puisant en étant encore le tout ennuyeux ; il crée parmi les humains les politiciens… De quelle mauvaise foi a œuvré l'ouvrier pour s’amuser.


  

mercredi 25 mars 2015

INSONDABLE NATURE LA NÔTRE

    La nature humaine se fait à nous-mêmes insondable, à cause de la dense brume chez nous, laquelle nous empêche de discerner la surface d'où l'en faire.
 
 
    Oiseaux sans ailes… poissons sans nageoires : aux humains, ce de ne pas nous conformer, d'être cela que l'on est, nous a menés à ne rien être.    
 
 
    Malgré tout, nous avons d'abord eu inventé Dieu. Évidemment, pour l'en être nous après, nous avons créé des empires où dissimuler notre ambition divine.
 
    Trop d'empires ! … Maudit monothéisme !

lundi 23 mars 2015

L'ABANDON DE L'ESPRIT DES AUTRES

    L'esprit, de tous lesquels sont morts, meurt quand personne, parmi les vivants qui y restent, ne le lui tient pas vivant.

 

    Esprit que les vivants font vivre, chacun le sien, en soi, s'en faisant sentir chacun ; parfois prenant la dénomination de « casse-pieds », dont leurs souffrants aimeraient plutôt tenir vivants leurs esprits : eux morts, que les supporter vivants à eux. Cependant, personne, que je sache, n'a été capable de convaincre aucun encadré, en telle dénomination-là, à s'en aller chez-dieu ; j'ignore si est-ce que ces croyants (ils s'y vantent) sont athées ou c'est qu'ils se méfient de lui ?


    Ils sont persévérants pour y rester
quand même, comme se font faire tout type de portraits et de sculptures qu'ils peuvent.

samedi 21 mars 2015

FAÇONS DE RÊVER

    Les rêveurs rêvent se faire riches, jour le jour selon la cagnotte à l'occasion, qu’ils rêvent toucher de n'importe quel jeu ; rêvent se faire puissants aux crochets des autres, avec ce qui s'est donné en appeler démocratie ; rêvent d'être les plus beaux, les plus fortes, en se bourrant d'anabolisants lesquels ils stimulent dans les gymnases, jusqu'à l'âge « ce traître » les dégonfle, faisant donc montrer leurs pathétiques enveloppes desquels resteront à peine des tas de rides.


    Un rêveur comme il faut, ne rêve pas. Il se promène par les rêves, détrônant les rois et leurs dérivés (bien que je préfèrerais dire « guillotinant ») pour lui donner un coup de pinceau romantique. Ainsi, en détruisant empires et tout type de satrapies, ceci plutôt avec brosse qu'avec pinceau pour ne pas perdre trop de temps : il faut réellement faire.


    Le vrai rêveur (ou rêveuse) n'est qu'un rêveur ou une rêveuse, généreux ou généreuse, amoureux de la vie, de tous ou de toutes. Moi, au moins, j'aime d'entre les vivants, les vivantes, et parmi celles-ci, laquelle j'adore le plus. Mes salutations vivantes !

jeudi 19 mars 2015

ÉMINENTS POLITICIENS D'AILLEURS

    Le point-virgule ressemble au sourire sournois d'un borgne, alors que si vous n'étiez ni l'un ni l'autre, et ce que vous voulez est juste de sourire ouvertement ; prêtez-moi l'oreille, c'est une manière de dire, car ce que vous avec, ce sont les yeux sur l'écran. Laissez-les donc l'y parcourir.


    Personne ne se trompera, si l'on pense ce que pensent ces éminents politiciens-là : les malveillants russes convoitent les envahir, c'est pour ça qu'ils doivent être prêts, et surtout fort armés !


 
    Ces méchants, qui ont déjà une fois coupé l'avance du nazisme salvateur, bien sûr, cette fois on ne pourra pas l'en retenir. Moi, de mon côté, je ferai volontiers, quoi qu'il en soit, même me mettre en vos files de combat, ce sera avant tout, il ne faut non plus exagérer, à jouer le tam-tam.    

mardi 17 mars 2015

UNE HISTOIRE ASSEZ PARANORMAL

    J'étais une fois, dans un bar du vieux Paris, en sérieuse compagnie d'autres usagers, les coudes tirant lustre au comptoir, les jambes croisées, en faisant l'un l'autre, chacun à son style… une bande de penseurs faisant tous à l'unisson en cela de ne pas gêner personne. La paix a eu une courte trêve, la pauvre fut soudainement perturbée avec les adjectivations d'un spontané : incroyable ! Surprenant. Jusqu'à sembler que ses ressources adjectivales se font épuiser. Ainsi, après révéler ce qu'il vient de découvrir, telle chose méritoire de tant d'adjectivations, raconte son imprédictible expérience.


 
    Un couple chrétiennement marié, son fils et la petite amie de celui-ci, tous au chômage, s'en firent procurer un logement dans une petite maison qui avait longtemps été abandonnée. Tout commence, poursuit l'animateur parapsychologie, la première nuit. C'était la veille d'aujourd'hui pour être précis. Cette nuit-là, tous les quatre, en étant déjà dans leur nouvelle demeure, ont senti, d'abord, des odeurs à vomitos, pour à la suite des pas par la maison dont ils étaient les seuls habitants. La chose ne s'arrêta pas là, puis quand l'épouse et mère, pas toujours chrétiennement belle-mère, s'en va-t-elle de matinée faire les courses, pour se trouver dans le vestibule de la maison un chien, là pas toujours belle-mère le lui dit —que fais-tu ici ? Le répondant, le chien, à la susdite, en voix humaine : —Ah non. C'est moi que je dois demander ce que tu fais par ici…


    
De ce que personne n'en doute, c'est de douter de l'excès de parapsychologie sur le sujet, que la bande de penseurs a, desquels l'un, en faisant quitter l'un des coudes de sa place, se tourne-t-il en vue de refréner les excès de la psychologie, mais ce que tu parles. De quelques fous, ou c'est que le fou est toi ou c'est que tu nous y prends ? L’occultiste intente de se défendre du tir de demandes en disant  — C'est avec plaisir que je démontrerai que je ne dis pas de conneries ; et voilà. Précisément, les acteurs dans l'affaire viennent d'entrer dans l’établissement tout juste, vous verrez. Ce que la bande de penseurs voit n'est que de vieux connus à qui le patron, sans qu'aucun de ceux-ci rien commande, les sert une bouteille de pastis, quatre verres, un pichet d'eau et un bol. Alors, la petite amie du fils du ménage verse l'eau dans le bol, lequel elle met sous table pour que le chien qui vient avec eux boive… il a aussi le droit à y faire.

dimanche 15 mars 2015

UNE AFFAIRE D'USAGE

    Les pantalons peuvent être larges, peuvent être courts ; ils peuvent aussi monter au-dessus, ou pourquoi pas descendre au-dessous des genoux : c'est la mode qui marque la tendance, quand non l'usage, que l’usagère ou l'usager veut d'eux faire usage « soit une affaire d'usage ».

 

    Soit la mode, soit l'emploi, ou usage, j'insiste si cela n'est pas resté clair, que l'on convoite soumettre des susdits pantalons, quoi que ce soit, ils ne vont déranger personne ; et même le défaut de toile peut faire plaisir, à qui a des yeux, leur offrir de la contemplation des belles jambes ; il arrive parfois que l'on est assez de deviner.


    Aux personnes libres, ne les dérange point, quoi qu'il en soit, que ne les éclabousse pas ; ce qui les dérange, à juste titre, c'est d'obliger, à elles-mêmes, sinon à n'importe qui, ceci que oui éclabousse, que les pantalons soient au goût de quelques-uns qui ne les portent pas.

DÉFENSEURS DE TERRE SAINTE

    Fini l'automne. Chemin faisant de Lyon à Paris (j'aime bien voyager par des routes bavardes, si bien plutôt que pour qu'elles bavardent, pour bavarder moi), je me suis arrêté à le faire, dans un village de la Bourgogne, ce qu'ils font : l'amitié, avec le vin et le fromage. Ainsi, en cherchant un lieu adéquat pour y faire, j'ai trouvé une terrasse face à l'entrée d'un parc, dont un poète ne perdait pas le temps.


 
     Le poète en question, qui se faisait camper par l'entrée des jardins, en gonflant sa poitrine, tellement la chambre d'air d'un pneu de vélo. La pauvre faisait tout ce qu'elle pouvait, en criant aux passants, en vue de les empêcher l'entrée au site (comme qu'ils, en heures labourables, pussent s'offrir à la « dolce far niente »). Vous, misérables pécheurs, contre le respect que les morts méritent ; ne souillez pas de vos pieds, la terre sainte où reposent les feuilles mortes. Laissez-vous que les trépassées traversent le manteau réversible, qui abrite la vie, qui abrite la mort, celle-ci du côté profond, d'où elle reviendra renouveler la vie.

 
    Soudainement, l’ambiant devient orageux, des jardiniers qui étaient en heures de travail, tout quand ils sont en train de l'y entamer, le poète, voulant faire des pneus de vélo, au moins pneus vélos solex, s'affronte aux ouvriers : où supposez-vous que vous en allez, pécheurs vous aussi, infanterie armée, profaner terre sainte ? Vous ne ferez pas ça ; je vous l'empêcherai ! Alors, l'un parmi les jardiniers, qui n'était pas poète, le lui dit calmement : ne vous souciez pas, que si nous venons armés, c'est pour défendre la terre sainte et pour donner aux feuilles mortes chrétienne sépulture… La paix fut faite !

vendredi 13 mars 2015

PRIEZ LES VENDUS POUR QUE DIEU N'EXISTE PAS

    « Le porte-avions Charles-de-Gaulle, navire amiral de la Marine française, est placé sous commandement US. »
 
 
     L'asservi du gouvernement (que non, avec le concours de la France toute, comme aimait dire le général qui a fait donner son nom au bâtiment), homme mort, le monde lui fait bon, et même poli, bien sûr, dirait-il aujourd'hui : merde ! ces misérables asservis, ni mourir ne veulent volontiers. Le bateau et l'esprit qu'il tient avec, aux redresseurs de torts, à dresser l'un parmi lesquels ils ont l'habitude de mettre à tort ; le redresser peut-être pour le retordre plus. 

    Si vous, mesdames et messieurs, les asservis, croyez en Dieu, je vous conseille de prier pour qu'il n'existe pas. Puisqu'en existant, vos vies après la mort, elle existerait aussi. Par conséquent, vous vous trouverez par là le général flétri, qui ne pouvant vous casser la tête (celle qui au ne pas l'avoir, comme vous ne l'aviez eu ici), il vous fera déchirer l'âme, une et une autre fois, durant toute l'éternité ; une sensation Dantesque, mais dans le ciel, qui est beaucoup plus ennuyeux que l'enfer.

    Inconscients… Ne pouviez-vous pas avoir rebaptisé le bâtiment. Vous désiriez avoir allé à l'enfer.

mercredi 11 mars 2015

EN QUI SERAIS-JE À PENSER MOI ... ?

    Un acariâtre rancunier, parfait crétin, face comme l'ail, l'air de pleurnicheur, fâché, abstème au raisonnement. Le pauvre ne peut pas digérer ce qu'il s'est fait. Pour ne pas entrer dans aucune agora, un buveur impénitent de sa propre bile (soit celle-là des autres, ils se la fassent payer) d'où peut-être qu'il aime dénigrer ses subordonnés, toujours que ceux-ci ne forment pas part desquels soient armés, soit… ! Ce qui, en outre, est quelque chose de courant chez les despotiques ignorants… Ouf ! Le pauvre.
 

    
Aujourd'hui, tout semble que non seulement je me suis levé du pied gauche, sinon qu'en plus, j'ai laissé par là la droite à dormir. Je poursuis, ce crétin-ci, qu'en voulant être curé de n'importe quelle église, ou pourquoi pas de toutes simultanément, à défaut de ne se servir ni pour ça, il s'est mis politicien ; contre toute attente, la politique parait faire ramassage de toutes les ordures.


    À La République, religion du laïcisme, types tel quel, veulent la mettre ; soit à genoux, soit par terre, quand non contre le mur, pour soumise aux auspices de leurs crédos l'éloigner des siens : la Liberté, L'Égalité, et La Fraternité… y malgré, nous ne sommes pas perdus du tout, toujours nous restent l'humour et la Russie.

mardi 10 mars 2015

MIEUX FOU QUE IMBÉCILE

    La déraison de la raison peut faire penser que les personnes raisonnables, elles, se sont soudainement devenues « poutiniennes ».
 
    
    Devenu moi autant poutinien que celles-là, il n'a pas été bizarre qu'en étant moi aussi un fervent croyant de n'importe quelle révolution populaire, laïque évidemment, je ne puisse pas me contenir à placer l’icône de St. Vladimir parmi d'autres saints, desquels je me suis rendu depuis longtemps fier dévot à cause, tels que St. Robespierre, « vierge et martyr », St. Lénine, Sainte-Louise, Michel, St. Marx, Sainte-Federica-Montseny, St. Errico Malateste, Sainte Concepcion Arenal, aussi comme tant d'autres saintes et saints, dont j'y ai placé Staline, à qui j'ai rétabli quoiqu’il ne soit ni vierge ni martyr ; personnage celui-ci qui fut fort maltraité par tant d’historiens, lesquels ont ignoré, de mauvaise foi cause de la foi qu'ils professaient à la saint argent, les temps convulsent dont il a eu d'agir.
 
 
    Soit, que si le monde s'est entêté à devenir imbécile, je préfère faire un tournant pour que l'on me prenne pour un fou.

dimanche 8 mars 2015

LA VISITE D'UN VÉNUSIEN

    Quand j'ai été dans une station spatiale ;   un jour, dont il n'était ni matin, ni midi, ni après-midi, ni le soir, ni la soirée, parce que par là le temps est uniforme. S'y est présenté à nous faire ses compliments un extraterrestre, qui au premier coup de vue semblait bien un type gentil.


 
    Le vénusien, ce que, je ne sais pas pourquoi, j'aurais préféré qu'il fût une vénusienne ; le vénusien (il faut se résigner) ne fit qu'y arriver, il demande : maintenant, faites-vous de la conversation comme si vous la mettiez dans un shaker, auquel vous agitiez violemment.

    
    Il, le vénusien —où est le bar ? Un imbécile —quel bar ? Un découragé : par ici, aucun bar n'existe ! suit un Russe. — J'ai une bouteille de vodka chez moi. À nouveau, le récemment arrivé —allons-y. On boit, et juste épuisé de l'existence, le vénusien s'en va ; pas fâché, mais non content du tout.  
 
  Il y a des choses dans la Terre qui sont aussi indispensables que chez nous, dans n'importe où.

samedi 7 mars 2015

DERRIÈRE LA FUMÉE

    Quel mignon était ce chien-là quand je l'ai vu la première fois ; dommage qu'il soit tombé en mains de si mauvais maître ; avec l'aggravant qu'il n'est pas… ils sont.
 
   
    Ce toutou-là, auparavant chouette, maîtrisé en doberman, auquel même l'ont coupé oreilles et queue pour qu'il ne montre émotions, pour toujours être prêt à gronder à l'ordre de ses patrons.
 
   
    Parfois, entre menace et menace, ses patrons le maîtrisent en loulou pour qu'il soit gentil, d'où, le confondu canin ne sait pas s'il est chien de proie ou de manchon.

vendredi 6 mars 2015

UN PARI EMPOISONNÉ

    La souris fée, filleule qu'elle était, que non-marraine. Elle était censurée de n'offrir qu'un désir par bénéficiaire. Alors, se trouvant une soirée de cru hiver avec un prétendu, qui était uniquement le rat Pantin, un pauvre père de famille nombreuse auquel la souris fée filleule gracié d'un désir à choisir par lui.


 

   Le gracié, observait-il, les yeux ouverts, toute sa progéniture et, après bien réfléchir, décide de toucher un beau fromage. Toute suite, la grâce transforme toute sa famille qui, les bouches ouvertes, s'apprêtent à l'en faire un sort, intention que la tête de famille arrête de faire ses estomacs, les envoyant attendre chez elle ; ils obéissent, les pauvres, leurs yeux baissés, leurs bouches fermées. Ainsi Pantin fait venir chez lui Danton, un chat glouton, qui vient souriant faire un sort au suicidaire, mais avant qu'il commence à ressaisir sa faim, Pantin lui lance un pari : je sais d'un beau fromage ; si tu es capable d'y manger plus que moi, je m'offre volontiers de dessert. — J’accepte, dit le gros Danton, riant : ho ! ho ! ho.

 

    Pari mis en jeu, Pantin ne goûte pas presque le fromage, étant le glouton qui le mange jusqu'au dernier morceau. Fini le festin, Danton se trouve à bout de souffle ; il ne se fait pas attendre trop à laisser de souffler du tout ; alors Pantin appelle sa progéniture — Eh voilà, leur dit-il — de la nourriture pour tout l'hiver. 

    « Chat farci de fromage »

mardi 3 mars 2015

SURVIVANTS ET MORTS VIVANTS DE TOUTE UNE ÉPOQUE

    Quand on fréquente davantage les pharmacies que les bars (bon !, c'est une manière de le dire). Quand pour rendre visite aux amis, on doit de plus en plus l'en faire dans l'hôpital, où l'on va, lui tout seul ou en joyeuse camaraderie, d'autres en panne, chez le médecin. Lorsqu'on rencontre les vieux camarades dans les enterrements, d'autres…

   
 
    Arrêtez de vous déprimer : pourquoi il en était de ces faits-là, au contraire ! Vous déviez de vous sentir contents, d'être l'un des survivants de toute une époque.

    Pourtant, lorsqu'on ne va ni aux pharmacies ni aux bars (surtout concernant à ceux-ci ; ce qui n'est pas une façon de dire). Dès qu'on manque d'amis, parce que, en autre, jamais l'on ne les a eus ; dans ce cas, j'excuse de dire ce de se faire accompagner, qui ne soit pas par la police. Quand on ne va pas à un enterrement autre que le sien ?

 
 
    Dès que les choses se passent de cette manière, on doit se mettre à réfléchir si sa vie a valu la peine ; mais la réflexion va uniquement le dire qu'il a mené la vie d'un rien… trop tard.