lundi 15 décembre 2014

SCÈNE ANARCHISTE

    Sous l'empire de l'anarchisme, athée lui comme ne peut pas être d'autre, le fût pouvoir anéanti, ce qui pour ne pas bouleverser soudainement les habitudes acquises génération à génération durant siècles, non seulement se sont laissé rester les églises, sinon qu'elles ont été aménagées de bons chauffages, mettant des confortables fauteuils à la place des "prie-dieu" aussi comme machines à sous à celle-là des boîtes d’aumônes. Ces machines-ci pourvues du truc, grâce auquel il n'a pas besoin de mettre aucune monnaie, ni billet même, tirer juste de la palanque à ce qu'elle répondra faisant toujours toucher un prix le tireur, celui-là selon le hasard, mais un prix quand même.
 
    
    Imaginez-vous les scènes que pourraient se jouer à la sortie des églises, telle comme celle-ci de deux assidues vieilles damas, le voilà.
 
    
    Tous ces deux clientes au centre sortent, comptant chacune les gains tirés de la susdite machine, conversation faite, commence :
    -Combien as touche, toi ?
    -Moi neuf et cinquante-cinq, et toi ?
    -Moi douce tout juste.
    -Tu as eu de la chance !
    -Tout le monde l'en a, personne ne perd ici.
  -C'est vrai. Que bel est l'anarchisme, quelle gentillesse on y a, quelle piété ; dommage que ça soit si pris de l'athéisme !
    -On ne se peut pas être tout mais, qu'est-ce que tu veux ? si jusqu'aux petites images des favoris sont gratis… et quels sandwichs servis accompagnés d'un réel pot-de-vin comme il faut. Rien à voir avec les misérables feuilles de gâteau toutes sèches d'auparavant.

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