Elles sonnent ; les cloches, agressivement, depuis les pointus
clochers qui les abritent. Ceux-ci qui, agressivement, eux aussi,
s'enfoncent dans le ciel déchirant les nuages qu'y passent pour
arroser la terre pour la faire fleurir, ce qui empêche les églises
là où elles ont été bâties ; en pierre à la terre arrachée,
taille celle-là en carrés, collés ceux-ci pièce sur pièce du
mortier fait de la terre même et du sang, et de la sueur, des
bâtisseurs. Églises où poussent les menaçants clochers
Les paroissiens s'abritent dans les rues étroites du tonnerre, de
l'empire de la peur, de sa vision même. Mieux l'en faire dans les
bars, dont celui-ci ne s'aperçoit pas, et celui-là est étouffé
quand non des paroles des amis, du chant de tous les paroissiens.
Nonobstant, quand le monde devient sûr de soi-même, oubliant le
dogme. Ignorant même que la maison de l'impitoyable est là,
celle-ci ouvre la bouche. Et, après faire sortir sa pestilente
haleine, elle en fait faire en fanfare ses fantoches. En portant souvent
un martyrisé par n'importe quel sculpteur, au goût bien entendu des
maîtres de la maison de Dieu.
… l'église ne peut pas laisser personne tranquille !
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