vendredi 31 octobre 2014

LES DÉGÂTS PRODUITS PAR LE PETIT ÉCRAN

    Depuis toujours, d'abord par éducation, après parce que je n'ai pas pu l'en faire d'autres manières, j'ai pensé. J'ai ainsi dû parfois me battre en le défendant, que les humains sommes tous la même chose. Nonobstant, je dois avouer qu'en moyenne, l'érosion du temps a rongé en moi la pensée, elle y a eu en faisant imperceptibles brèches ; rien qui présageait juste le passer du temps, ces insignifiances, qui m'ont eu en minant, fabriquaient un trou plus que perceptible. Voilà comment est-ce que tout s'est passé ?


    En étant moi chez un couple d'amis à dîner. La femme, une ravissante virtuose, commence à se moquer de tous, lesquels veulent l'en faire des autres. Elle prend la télévision pour me faire voir un programme dont des mecs et des nanas se promènent nus, bourrés de protéines, en boîte, par une plage. Rien de grave, sinon, ce fut parce que simultanément, personne ne se les écoutait parler entre eux, sinon qu'en plus de leurs réponses à si difficiles questions que les animateurs du programme les proposent, telles que : comment ça va ?


    Ce que j'ai vu, des personnes nues, dans le
petit écran, m'avait bouleversé de manière que je sois sorti de chez mes amis, étourdi, on pourrait se dire hébété. Chemin faisant, sans savoir vers où, j'allai progressivement, reprenant le sens de la pensée, jusqu'à plus qu'en déduire, j'ai tiré : non ! Pas tous les humains ne sont des égaux, ni même de la même race ; en ce, bien entendu, qui concerne, et c'est ce qui importe, en tant qu'humains, au muscle que tous nous devrions avoir dans la tête. Ainsi, s'il ne me reste que l'en être, je me dis à moi-même : comme ce trou-là, lequel s'est façonné en mon sens de la raison, était maintenant devenu un considérable gouffre, j'en profiterai, en me niant de former part de cette humanité, pour me cacher d'elle.

mardi 28 octobre 2014

UN CONTE RÉEL ET UN FINAL PROBABLE

    Une troupe de loups avait gentiment invité à séjourner chez eux, sans autre intérêt que de l'amitié, un sympathique agneau qui semblait être par là perdu.

 

    Le temps s'est passé, et quand l'agneau se fit bélier, il avait déjà appris à hurler, de même que ses hôtes, ce qui ne l'a pas fait perdre la considération de sympathie qu'ils avaient de lui. Pourtant, n'en étant pas comblé d'être un égal, il, leur montrant ses cors, lesquels avaient pris une certaine proéminence, prêt à ce que les loups, qui l'en ont gentiment accueilli, bêlent-ils, se resservant à lui, les hurlements. Arrivées les choses à cet extrême, le sympathique, maintenant brebis, laisse de l'en être pour le groupe, exception faite de quelques-uns qui aiment se faire combler des flatteries dans lesquelles s'était muté sa sympathie.

  

    Final probable : les loups firent quitter la bande aux corrompus. Par conséquent, ceux-ci qui, faute d'autre chose qui menât à leurs bouches, ont fait un sort aux brebis.

    […] Ventres creux n'entendent pas d'amitié !

dimanche 26 octobre 2014

LE NOYAUTEUR

    Un homme racontait les désamours à lui de son amoureuse, à un inquiet verre de vin qui n'arrêtait pas de se vider, auquel il disait :
 

    C'est maintenant que j'ai compris, mais j'ai dû m'en apercevoir avant. Puisqu'en moyenne, le temps s'en a eu passant, elle échelonnait plus longuement les insultes, ce qui faisait de l'affaiblissement de la force de l'amour jusqu'à ne devenir qu'un souffle insignifiant. Alors, l'amoureux arrête son dialogue, non pour reprendre son souffle, sinon en attendant qu'elle fasse revivre son interlocuteur. Celui-ci revivifie, il poursuit.

   

    Eh bien, mon amour, en vue que tu t'es au tien, je faciliterai le mien en silence en le noyant. J'ignore s'il périra, mais il ne fera plus de bruit.

UNE AFFAIRE DE COULEURS

    Ce que je vous vais raconter s'est passé un jour dans n'importe quel lieu de la surnommée Afrique Noire, même qu'elle soit majoritairement toute verte. Il était une bonne matinée après avoir pris le petit déjeuner. Un groupe de blancs guidés par un noir et son aidant, noir lui aussi. Tous s’étaient enfoncés tous dans la selve, en jouant les intrus, aux impertinents écolos. Les guides pour se gagner la vie ; s'en allant tous gêner les habitants de par là, lesquels ne gênaient personne.
 
 
    La question est que les décolorés et les deux affectés de la mélanine ; les premiers fiers d'être humains. Les autres, plutôt soucieux de son propre appétit, sans se soucier desquels n'avaient pas encore pris le petit déjeuner. Tous eux se promenaient par le jardin, de ceux-ci jusqu'à un troupeau de lions qui s'est décidé à l'en prendre. Aperçus les bipèdes blancs, qui plus déguisés qu’habillés, ils ont fait la débandade. Du guide et de son aidant, rien ne s'est plus su.
 
 
    Quand les intrus furent retrouvés par l'équipe de sauvetages, organisée à l’occasion, à l'abri, quelques-uns, à l'heure du café, après un bon déjeuner, on demande des nouvelles de tous les deux disparus. Un vieil homme qui était par là lui dit : les lions les ont dévorés. Quelle horreur ! Pourquoi ils ne l'en ont fait d'aucun de nous ? Parce que les lions, répond le vieil, si bien mangent les humains, ils ne l'en font pas de transgéniques.   

vendredi 24 octobre 2014

LE TEMPLE DU DIEU ÉTRANGER, MAUSOLÉE DES NÔTRES

    Sur les cendres de nos dieux, nous avons bâti la maison de l'impitoyable tout-puissant où se sont installés, à faute de dieu « incorpore », les banquiers de l'indécence.

    Beau monde dont le seul intérêt, ce qui intéresse, c'est du gain tiré du capital, dont l’honnêteté, la science, la saine jouissance, tous les trois, furent avec nos dieux enterrés.


    
  Allons-y, les filles, les gars, arrosons où reposent les cendres des nôtres, faisons les revivre, qu'ils, en se levant, leur force renouvelée, renverseront le temple de la dégénération.

mercredi 22 octobre 2014

DE L'IMAGINATION À DIEU

    Imaginez-vous ce dieu, tout-puissant, impitoyable, etc. Celui-ci qui, depuis que nous avons fait usage de la raison, de même que nous l'avons fait de la déraison. C'est à cause de celle-ci que nous l'avons imaginé pour immédiatement se faire sympathiser des curés, pour ceux-ci faire des plus grosses affaires imaginées.

 
   

    Imaginez-vous, à nouveau, que ce dieu, au moment le plus inattendu, fasse usage de la raison. D'abord, il ne peut pas être éternel parce que l’éternité ne peut pas avoir de temps. Alors, cela, je ne le dis pas, car il a pris usage de la raison. De même qu'il a dû s'arrêter de faire un monde, en outre impossible, par la même cause. De même non plus, qu'il doit être trop intelligent. puisqu'en se trouvant comme Dieu, lui tout seul, à fabriquer des types comme nous pour se faire compagnie, ce ne dit pas grand-chose de la sienne.

 
 
    La question est que ce dieu. En se mettant à réfléchir, qu'il n'est pas trop intelligent, il ne lui reste que de déduire comment peut exister Dieu. Il se dit à lui-même : dans un espace qui n'existe pas que de l'inexistence, il ne faut de créateur que la propre inexistence… ?

    Pauvre Dieu ! Que Dieu le va punir par athée !

lundi 20 octobre 2014

SONT PAS LES POUR PARLER QUI FONT DU MAL

    Dans les pays du nord, l’agora, le climat oblige, se trouve dans les bars ; c'est pour ça que les abstèmes ont peu de change à apprendre. Moi, qui je ne suis personne persévérante en le concernant à l’apprentissage, m'en trouvant comme d'habitude dans une agora. Par là, au fond du comptoir, un homme s'exprimait pour tout lequel qui voulût lui prêter l'oreille. Ce que j'ai fait volontiers depuis qu'il a commencé le discours.

 

    On se voyait qu'il endurcissait autant sur les bipèdes plumes que sur les déplumés. Des premiers qu'il s'est servi pour faciliter l'entendement sur la manière de faire des autres, soit de nous, il s’expliqua ainsi : le coq en sortant chez lui, picote par ici, picote par là, mais il y retourne toujours ; pourtant la poule, toutefois qu'elle sort de chez elle picoter, elle ne retourne jamais.

 
   

    Raisonnement qui m'a fait sourire, et comme par là, il n'y avait plus d'oreilles que la mienne, quelqu'un, en me voyant sourire, me demande pourquoi je l'en faisais. Demande à laquelle, je suis gentiment prêt à lui répondre. Ce que l'exposant vient d'exposer… pauvre de moi, ce que j'ai fait pour mériter tant d'injures de celle-là et de tout le poulailler. Où on participa jusqu'à quelques coqs, ce qu'en autre, personne n'a écouté au maître, ni ce que j'ai de lui transmis de lui.

samedi 18 octobre 2014

QU'EST-CE QU'ON FIT DE LA POLITIQUE

Le spectateur, ahuri, éperdu dans un amphithéâtre tout plein, seulement, il n'avait des yeux que pour l’arène, déserte, jusqu'à l'acteur y apparaître ; l'animation de celui-ci l'anime.

     L'acteur, qui est dans l'arène, tient le rôle d'un homme qui, n'ayant pas tête qu'à dire des conneries, les fait.

     Toutefois, que toutes les conneries imaginables furent faites par le personnage, celui-ci avec la locution avec laquelle il fut incapable de les dire, il prétend les justifier.

    Ainsi, il dit qu'il ne fait plus de conneries ; son génie le fait fabriquer la plus grosse connerie.

mercredi 15 octobre 2014

LE SEIGNEUR DES ESPACES INFINIS

    Le hasard a fait que le seigneur des espaces infinis jette un coup d’œil sur ce coin dont nous, les humains, qui nous tenons par son chef-d’œuvre, sommes.

    Ainsi, le seigneur des espaces infinis, étonné de tout cela qu'il y a vu. Il désembobine et rebobine plusieurs fois chez nous, y mettant les yeux pleins, pour constater, à travers des temps, que tout cela qu'il voyait était certain. Constatation faite, il passe de l'étonnement à l’étourdiment ; en conséquence, le pauvre étourdi se dit lui-même (il ne le reste d'autre parce que, bien sûr, il ne va pas avoir de seigneurs de l'espace infini partout) de façon qu'il se puisse bien dire « solennellement » : Merde !

Pour à la suite, après réfléchir, sur celui-là dont il, qui n'a fait que petit ouvrage, ne laisse pas d'être part de tout le sien, exclame douloureusement cette fois.

    — Mais quel bâclage j'ai fait par ici !


dimanche 12 octobre 2014

LA SAGESSE EN TANT QUE FRUIT

    La sagesse n'est pas le fruit, elle-même est un fruit, un fruit qui a besoin du temps pour pousser, de la classe, afin d’être savoureux, et de l’honnêteté pour bien mûrir. Voilà, qu'est-ce que m'est passé avec un porteur d'elle ?


    En étant dans un bar (évidemment), je me suis trouvé avec l'un de ces bons fruits, dont tous nous étions, tenant le comptoir, pour nous tenir nous ; des mains qui nous restaient, nous tenions la gloire du monde à faire des toasts. Ce beau fruit qui, en voyant, dans un coin du même bar, son petit-fils affligé. Il se redresse, et héroïquement, défiant la loi établie par Newton, il traverse l'orageux ambiant pour assister l’affluent de son sang, de laquelle il est maintenant mer ; dont il est arrivé, il lui dit :


    Mon petit, quand l'amour se prend à la sonnette, il faut de ne pas laisser faire au hasard, puisque l'émissaire ne l'en fera pas. Alors, avant de l'ouvrir la porte, il demande combien ça va coûter. Probablement, ça ne va rien résoudre, soit la messagère se fâche et s'en va pousser une autre sonnette.

vendredi 10 octobre 2014

UNE AMPOULE QUI S'ÉTEINT

    Il était évident depuis toujours que ni le modèle ni la modèle n'étaient tellement tops. De celui-là, de sérieux économistes viennent déjà de loin le dénoncer, aussi comme de celui-ci, n'importe qui en a le minimum du sens de l'esthétique.

 

    La question est que le modèle économique ne l'en fut jamais ; soit cela ne fut une vengeance bizarre tirée d'où qui le sait sur l'Europe… la pauvre ! s’étendant celle-là collatéralement sur l'aire d'influence de celle-ci, où se trouvent d'autres pauvres régions, mais plus pauvres.


    Si les dieux étrangers, auxquels après d'être bien reçus, accommodés même, chez nous, nous punissent. Il faudra donc, en voyant que les nôtres se sont montrés inopérants, faire l'éloge de nos démons pour qu'ils y missent un peu d'ordre.

EN ATTENDANT RÉPONSE

    Je me demande moi-même, et même, je le demande au monde tout entier ; soit quelqu'un y parmi, surtout aux belliqueux guerriers de Dieu, veut me répondre au sujet que je vous propose ensuite.

    Pourquoi les pieux croyants, qui ne vivent que pour mourir, pour, en quittant son corps, mettre son âme dans les bras de Dieu ? En se contrariant, ils contrarient Dieu ; pour rester dans cette pécheresse vie, ils l'occupent, empêchent aux athées de s'en servir pour rester eux, quand par leur côté ces bonnes personnes, généreusement, rendent les places de leurs âmes aux siennes.


    Répondrez-vous, les croyants, j'ai déjà trouvé la réponse : qui sont les pieux, si vous les prieurs ou les athées qui ne font juste que vivre en paix, en faisant développer la science de laquelle vous profitez.

mercredi 8 octobre 2014

L'OMBRE AU REGARD HAUTAIN

    Il était une fois un chien qui faisait ombre sur les vitres d'une des grandes fenêtres du grand salon de la grande maison de son maître. À travers de ces vitres, ses yeux regardaient la rue. De son côté, son ombre se faisait voir


    Ombre, qui, à cause de son haleine, faisait voiler, dont ses petits yeux brillaient d'un air narquois, se recréant sur un chien libre, qui librement bravait l’intempérie, remuant sa queue. Cela que le badaud ne comprenait pas, à ne pas s'être maîtrisé, de lui contenter.


 
    Épuisé par le temps, son maître, dont ses héritiers n'en étaient pas trop amants des chiens, dépouillent leur locataire de son ombre. Dans la vie, il faut se la procurer. L'autre fois, hautain chien ne fit plus remuer sa queue ; il suit sans comprendre encore pourquoi les chiens sans maître l'en fassent si volontiers.

mardi 7 octobre 2014

LAISSER DE DISSIMULER

     Tout le monde veut qu'on l'aime, et tout le monde veut aimer en s'aimant.
 
 
  D'où que j'en déduise que ce d'aimer n'est qu'une pure et dure masturbation.
 
 
   Il faudrait laisser de dissimuler, pour trouver un accord pour que l'amour soit amour.

samedi 4 octobre 2014

LA BIZARRERIE DE SE SURPRENDRE DE NE PAS SE SURPRENDRE

    Il fut déjà un temps dont il ne me laisse pas de me surprendre. Il ne me surprend que ces ordures ménopausiques qui nous gouvernent (maintenant tirées de la poubelle du Parti Socialiste), celles qui ne font qu’aggraver la chose. Ordures qui, en plus de tromper leur électorat en se vendant comme de gauche, sinon que, et voilà leur degré de mesquinerie, qui eux-mêmes ont façonnée

    L'heure est grave ! Puisque ces crétins, avec leurs conneries se font nourrir autant d'un fascisme religieux comme d'un autre, en riposte, civil ou quelque chose comme ça, qui croissent fort et forts.

    Mesdames-messieurs : qui va dresser l'enfant ne va pas être la droite, ni du moins va l'en faire quand il deviendra un homme costaud, ni non plus une gauche divisée, soucieuse des problèmes d'ailleurs… quelle contrariété ! L'anarchisme vous fait de la peur, et aux anarchistes, il ne nous reste qu'offrir des cierges à Saint-Vladimir pour que ce soit de nouveau la Russie qui sauve l'Europe du fascisme.