Depuis toujours, d'abord par éducation, après parce que je n'ai pas pu l'en faire d'autres manières, j'ai pensé. J'ai ainsi dû parfois me battre en le défendant, que les humains sommes tous la même chose. Nonobstant, je dois avouer qu'en moyenne, l'érosion du temps a rongé en moi la pensée, elle y a eu en faisant imperceptibles brèches ; rien qui présageait juste le passer du temps, ces insignifiances, qui m'ont eu en minant, fabriquaient un trou plus que perceptible. Voilà comment est-ce que tout s'est passé ?
En étant moi chez un couple d'amis à dîner. La femme, une ravissante virtuose, commence à se moquer de tous, lesquels veulent l'en faire des autres. Elle prend la télévision pour me faire voir un programme dont des mecs et des nanas se promènent nus, bourrés de protéines, en boîte, par une plage. Rien de grave, sinon, ce fut parce que simultanément, personne ne se les écoutait parler entre eux, sinon qu'en plus de leurs réponses à si difficiles questions que les animateurs du programme les proposent, telles que : comment ça va ?
Ce que j'ai vu, des personnes nues, dans le petit écran, m'avait bouleversé de manière que je sois sorti de chez mes amis, étourdi, on pourrait se dire hébété. Chemin faisant, sans savoir vers où, j'allai progressivement, reprenant le sens de la pensée, jusqu'à plus qu'en déduire, j'ai tiré : non ! Pas tous les humains ne sont des égaux, ni même de la même race ; en ce, bien entendu, qui concerne, et c'est ce qui importe, en tant qu'humains, au muscle que tous nous devrions avoir dans la tête. Ainsi, s'il ne me reste que l'en être, je me dis à moi-même : comme ce trou-là, lequel s'est façonné en mon sens de la raison, était maintenant devenu un considérable gouffre, j'en profiterai, en me niant de former part de cette humanité, pour me cacher d'elle.