Dans
le généreux monde par où papillonnons-nous, ingrats fils ou
semence ingrate, aveugles plutôt que de l'avoir été de naissance parce
que nous n'avons jamais voulu voir. Cette nonchalance qui a provoqué
en nous, pas seulement la perte du sens de la vue, sinon que celui du
bon sens de la perception, du goût au vin même.
Aujourd'hui,
quelques-uns disent voir de l'espoir, compte tenu, selon eux, que la
vieillesse de la brousse qui constitue le labyrinthe, dont sa
grandeur, d'où le besoin de l'eau (celle-ci qui ne sera pas assez) à la
soutenir, l'en fera sécher ; et voilà donc, toujours selon eux, le
jour que sera de notre libération. Malheureux buveurs des distillés
de mauvaises herbes. Ce jour-là, nous serons perdus dans
l'implacable désert, sans eau, et ce qui est pire, sans le vin, avec qui
nous soigner de la piètre vie.
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