À
une époque lointaine dont il y avait des dieux pour tout, et tout lequel
juge bien s'en faire un tour. On pourra constater qu'en plus de cela,
les divinités faisaient un amusant spectacle à l'égard des mortels
qui, en exceptant ceux qui avaient des aspirations divines, ni dieu, ni
déesse, ne taquinaient. Puisque si les divinités n'avaient pas déjà
assez à l'en faire entre elles, ils se leur ajoutaient les aspirants, qui par ailleurs étaient chairs à canon.
Après
ces temps-là, d'autres sont venus. Ceux-là, susdits aspirants, qui, en
voyant qu'ils n'arriveront jamais à être dieux comme il faut, se sont
emparés du divin, l'en mondialisant, pour le faire plus maniable, pour
se
réserver la section des affaires. Ces cadres du divin ont fabriqué un
dieu, un tout seul, chaque secte à son goût, mais tous aux mêmes
caractéristiques : absolutiste, impitoyable et misogyne ; auquel tout
cela amusante est susceptible de punition jusqu'à l’éternité,
même que la faute ait été le petit plaisir que l'on peut tirer d'un
baiser sporadique ; aux hommes depuis toujours, les femmes se sont
libérées jusqu'à bientôt, puisqu'elles manquaient d'âme. Cependant,
l'affaiblissement des affaires a dû en improviser une à toute hâte.
À
l'époque présente, qui est laquelle doit nous intéresser le plus. Ce que
l'on peut constater, c'est que les choses ont mal viré contre les
affaires divines. Ainsi, depuis d'avoir fait effacer les dieux par
excellence, leur substitut (par beaucoup d'allure qu'il y ait) ne
diffère pas tellement de grands spéculateurs, ceux-ci que d'ailleurs sont plus
versatiles. Bref : soit bien, l'impitoyable dieu, soit les faux
miséricordieux spéculateurs, tous sont la même ennuyeuse merde.
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