jeudi 19 mai 2011

LE SINGE HABILLÉ

    En étant Dagda assise sur le seuil du panthéon qui aux dieux celtiques correspond ; regardant sans regarder le brouillard qui tout enseveli dehors de chez elle. Il se sent surpris par une si faible que presque imperceptible étincelle. Il s'agit par là au fond de ne pas laisser voir cette petite nuance qui, graduellement, affleure en s'assortissant, de plus en plus, d'autres à moyenne que s'y approche ; jusqu'à se placer à hauteur du seuil où Dagda restait stupéfié. On peut se distinguer maintenant que la surprenante apparition n'était autre que Dana, en faisant le rôle d'Anna concernant aux êtres inférieurs. Portait-elle à ses mains un couple, à chacune le sien, de singes honteux, déjà qu'ils portaient leurs corps ?

    À la porte du Panthéon, y vient Lug qui, épaté lui aussi, étend la lumière partout pour mieux voir le spectacle voilé.

    Sur-le-champ, Anna arrive là, qui le demanda à Dana : comment a-t-elle fabriqué seulement deux de cette nouvelle espèce ? — Ils vont s'ennuyer tous les deux seuls, ajoute-t-elle.

    Dana, donne-t-elle par toute réponse : ils vont se reproduire, bien sûr. Je les parraine ! S'écoute la voix d’Anna, qui y vient au temps que les rires de Badhbh et Macha, dès l'intérieur de la demeure des dieux.


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