mercredi 25 mai 2011

DU VIN

    Me servant d'un verre en cristal de Bohême, pour faire plus délicatement le transit du vin que d'une bouteille je le transvase, coup à coup, à moyenne que j'épuise le contenu de celui-là, pour arroser ma bouche, dont cette gloire vivifiante va couler par les voies de mes entrailles qui lui y vont conduire jusqu'à déboucher à mon estomac ; là où, puis de m'avoir envahi de ses arômes et goût, s'en dissocier son esprit et excipients pour cet esprit dérouté par tout mon être jusqu'à enivrer mon cerveau d'amitié… d'amour… 
      …quelle mauvaise réveiller, en me trouvant tout seul.



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