vendredi 11 mars 2011

LETTRE À ERIS

    Éris, délaissant son métier, se repose sur un nuage aussi blanc à la côte où elle est allongée, que noir à l’envers, face qu'il offre à l’espace dont les humains pullulent, qui n'étant pas pendant ces moments-là trop qui y se débrouillent ; bien entendu de-hors de chez eux, ils sont les 10 heures.
    Éris jeta vers là-bas un regard d'ensemble et faisant les gros yeux à ceux qui y sont ; tout à coup, d'un élan de bienséance en ce qui concerne son office, et à faute de pomme d'or, elle s'imprègne du caractère de Fauste sur tout lequel qui agisse, à l'intention de s'amuser, elle, et pourquoi pas les siens.
      Je ne sais pas pourquoi les dieux sont toujours en train de s'ennuyer suivis de s'amuser, et ainsi éternellement… ça doit être vraiment ennuyeux, en plus s'amuser à compte des humains. C'est devenu difficile, parce que, assez d'être taquinés par les dieux, comme d'entre nous-mêmes croyons, tout est devenu normal excepté la normalité.
    Pauvre Déesse, Fauste sommes tous, même étant vieux, même étant mortels… bien que le nôtre : Éris, ça s'arrange.

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