L'humanité
vit dans un système que la tient, qui ne la laisse en sortir de lui ;
et pour lui, elle fait tout : d’esclave, de patronne, de surveillante,
de juge, de bourreau.
De l'humanité sortent partout des chemins qui amènent à toutes les
souffrances possibles ; rares sont, de ces voies, celles que l'en
fassent vers la joie ; en plus, celles-ci sont trop étroites, aucune ne conduit vers la liberté.
Aux humains, notre carence réflexive nous fait penser que nous
habitons dans une pyramide, où, au plus haut de laquelle, tout le monde
veut se placer ; pauvres crédules, la ligne recta qui existe juste dans
notre imaginaire.
Le pouvoir, « ivresse du système »,
nous tente que nous faisons que tout devienne pouvoir. Voire : l'amour,
la joie, la santé, se nourrir, grossir, mincir, boire, s'habiller. Aux
pôles de tout ça, ce sont la naissance et la mort, et de là à ici, en
croissance, jusqu'à la folie, nous nous dévorons entre nous, quand non, à
nous-mêmes, les humains.