jeudi 24 février 2011

L'HUMANITE ET SON SYSTÈME

    L'humanité vit dans un système que la tient, qui ne la laisse en sortir de lui ; et pour lui, elle fait tout : d’esclave, de patronne, de surveillante, de juge, de bourreau.
    De l'humanité sortent partout des chemins qui amènent à toutes les souffrances possibles ; rares sont, de ces voies, celles que l'en fassent vers la joie ; en plus, celles-ci sont trop étroites, aucune ne conduit vers la liberté.
    Aux humains, notre carence réflexive nous fait penser que nous habitons dans une pyramide, où, au plus haut de laquelle, tout le monde veut se placer ; pauvres crédules, la ligne recta qui existe juste dans notre imaginaire.
     Le pouvoir, « ivresse du système », nous tente que nous faisons que tout devienne pouvoir. Voire : l'amour, la joie, la santé, se nourrir, grossir, mincir, boire, s'habiller. Aux pôles de tout ça, ce sont la naissance et la mort, et de là à ici, en croissance, jusqu'à la folie, nous nous dévorons entre nous, quand non, à nous-mêmes, les humains.

mercredi 23 février 2011

L'HUMANITÉ... LIBRE OU D'ENGRAIS ?

    Je préfère ne pas parler des époques dont je n'ai pas vécu. Ce n'est pas parce que je me méfie de l'histoire officielle, absolument pas. C'est tout simplement, car je ne suis pas en conditions de croire sur tout cela, que l'on dise ou que l'on dît, les chroniqueurs salariés, des acteurs principaux, de celle-là.
    Alors que, j'aime bien parler des années vécues, comme aussi de ce moment-même dont j'y suis. De ce temps maintenant, j'y suis et pendant lequel j'y étais vivant, je n'ai pas besoin que personne ne me raconte des histoires fantastiques. La réalité de l'histoire s'en peut bien déduire en regardant ce que nous sommes et ce que nous entoure.
    Pourtant, dans cette réalité dont j'ai été en train de vivre et dont j'ai vu dès toujours et au fur et à mesure que le temps est passé. On venait avec une constante augmentation d'un brouillard qui a été voilant des valeurs comme l'honnêteté ou l'intérêt pour la culture, qui se furent dissipées dans celui-là. Comme on le pourrait, l'en avoir fait disparaître, un subi orage accompagné de vent et de pluie. Cet orage n'a pas éclaté avec la force suffisante, peut-être, seulement s'est écouté le tonnerre.
    Toutefois, cela que je voyais antan, en timide forme : « le bénéfice » qui progressivement a pris manières de géant, jusqu'à se positionner au-dessus de tout ; le bénéfice est devenu le bout, il est l'unique fin qui a l'humanité, d'où tout cela qui ne produit pas de bénéfice ne sert à rien ; en restant sans valeur la vie même, évidemment, si elle ne produit pas.
    Tout ça fait à peine me faire réfléchir, sûr si c'est que les humains sommes animaux libres ou animaux d'engrais ; donné ce dernier cas, j'aimerais bien savoir à qui appartenons-nous.

lundi 21 février 2011

PAYS RICHE, PAYS PAUVRE

    Ce qui m'est trop difficile à trouver c'est d'un adjectif, pour remplir le vide de ce que je sens, que pour qualifier la richesse d'un pays, s'en faire comptant les riches qu'il y a, ajoutant, afin de constater plus de fiabilité, le degré de richesse qu'ils possèdent.
    C'est dénigrant que les peuples créateurs de richesse dansent sous la musique des hymnes nationaux, jouée par des politiciens asservissants à ces despotes-là. Tout le monde adore le dieu richesse. Il faut que tout le monde sache que le dieu richesse touche toujours aux mêmes.
    Imaginez-vous que la plus-value que ces satrapes accumulent soit employée dans l'enseignement civilisé et égalitaire de la jeunesse, comme de ceux-là qui ne sont pas si jeunes. De ce que je peux assurer, sans peur de me tromper, que si cela ne se prend pas, par exemple, en ne la livrant pas ; ces types-là ne vont pas se fendre d'un sou, qu'il ne soit pas pour le mettre dans leurs tirelires.
    Excusez-moi de vous casser les pieds, je sais que je suis aussi sot que : je n'arrive pas à comprendre d'autres façons d'être libre que par moyen de la culture, peut-être que ce soit parce que les armes profitent seulement à ceux qui les fabriquent.

jeudi 17 février 2011

MARIAGE

    Le mariage est un état dont la relation sadomasochiste, quand non de catalepsie intellectuelle, se fait subir aux humains, en les accouplant. De la main d'un contrat bizarre. Légitimé sous les auspices intéressés des pouvoirs laïques et religieux. Pour distraire les personnes des affaires sociales implicites de n'importe quelle espèce animale, pourvu que ces noyaux de pouvoir, ancrés dans le Moyen Âge, s'en occupent à leur aise de ceux-là.
    Il n'est pas moins bizarre que ce contrat de qui s'en est fait l'éloge de bienséance au temps de l'utiliser à l'effet de permission pour faire l'amour. Alors, qu'il soit aujourd'hui applaudi par ceux qui se disent de son caractère le plus progressiste, et même revendiquent, pour d'autres facettes, qu'il parle de l'amour.
    Qu'il faille sortir du Moyen Âge, c'est évident, mais avec des marques de propriété comme celle du mariage, c'est presque impossible ? À moi, il ne me reste que de mourir vierge : je manque de licence pour faire l'amour, ni pour baiser, et je ne suis point disposé à me laisser vaincre moi.

mercredi 16 février 2011

LE RÊVE ET LA FAIM

   Une poule, qui s'en va à une foire en compagnie d'une vache, à qui celle-là pense qu'elle l'y amène pour la vendre ; tandis que la vache en pense faire de sa compagne autant.
La poule fait chemin rêvant de ce qu'elle va du profit de la vente : je ferais bâtir un poulailler, se dit-elle, bien chauffe, rempli de juchoirs, tout pour moi seule, et, pour ma part seule aussi, avoir un coq ; au centre de la grande chambre se placerait un grand nid dont j'y coucherais avec plusieurs. Tant d'œufs d'où un jour sortiraient autant de petits de toutes les couleurs. N'ajoutez pas, se dit-elle, qu'il y aurait tant de grande variété comme de quantité de grains.
La vache, elle rêve aussi de ce qu'on lui donnerait pour la poule, peut-être qu'une bonne botte de foin pour manger ce jour-là. C'est final d'août et les paieries elles ne peuvent pas se tenir pour telles
    Tous les deux marchaient vers la foire, par un chemin ombré de la fraîcheur des grands arbres, aux bords remplis de spontanées herbes que la vache profitait à chaque pas pour leur mettre les dents. Tout juste qu'elles sont arrivées à la foire : la vache assouvie sa faim, la poule famélique (elle avait marché, ahuri, de tout ce qui ne soit pas l'accomplissement de son rêve) quand cette dernière effrayée par le geste menaçant d'un chien, au s'enfuir se met sous les pieds de la vache, qui sans pouvoir l'éviter l'écrase "in situ".
    La vache sans poule à vendre se retourne sur soi-même, et avec le ventre plein revient chez elle.

vendredi 11 février 2011

UNE QUESTION DE DIMENSIONS

   Je ne sais pas si les puces soupirent, du même que si les éléphants l'en font aussi ; de-là que, le plus probable, est que, ni les puces sentent les soupirs des éléphants, autant que ceux-ci ne sentent pas les soupirs des puces ; peut-être qu'il soit à cause, de que les unes et les autres vivent dans différentes dimensions. C'est à partir d'ici que l'on me fait apercevoir de la difficulté de qu'un éléphant tue une puce comme qu'une puce tue un éléphant. La grandeur et la petitesse entraînent aussi de la difficulté de s'apercevoir dès chacun de tous les deux points de vue.
     Toutefois, l'impossibilité, matérielle, qu'un éléphant ait de se nourrir d'une puce n'a rien à voir avec cela qu'il ait une puce, et pourquoi pas des milliers d'elles, de l'en faire toutes ensemble d'un éléphant.

jeudi 10 février 2011

LA JUSTICE SOCIALE EST QUELQUE CHOSE DURE

     Le moindre soupçon sur l'avis de que n'importe quel humain pût être une bonne personne va-t-il, probablement, l'en faire plus méchant de cela que sa conjoncture comme telle personne l'accrédite.
    Les faits sont les faits : l'humain n'est pas le plus grand déprédateur dans son entourage. Sinon, s'il l'est, nous sommes, en plus, le plus notable auto-déprédateur… au profit de quoi ? Qui le sait !
    La question est qu'en défendant notre perverse malveillance, en la justifiant, par le fait des traumatismes qu'on a subis, au fur et à mesure du parcours de notre existence par la société, à cela que nous appartenons ; avec ça. Nous ne l'en faisons aucune faveur, ni non plus à nous-mêmes comme individus, en dissimulant notre pourriture, parce que cela n'est pas la manière d'assainir notre société de cette plaie. Peut-être, que la mieux façon de l'en faire soit avec une démocratie pure, évidemment sans le bizarre ensemble de politiciens, militaires et policiers professionnels, du même que sans tricheurs de la justice (avocats) psychologues conte contes, économistes au service des spéculateurs, pseudo-intellectuels propriétaires, qu'ils se croient, de la connaissance. C'est-à-dire : des uns et des autres qui y sortent de tous les coins pour nommer utopie à tout cela qui ne soit pas de leur convenance ; par exemple, à une vraie République, soutenue par un système judiciaire impersonnel, irrationnel quand même et inflexible, pour le développer librement. La justice ne se doit pas laisser au hasard, la justice n'est pas le jeu de l'oie. Comme non plus le problème des problèmes individuels de personne doivent se mettre au-dessous de l'intérêt commun, parce que cela soumettrait aussi à n'importe quel autre jeu le destin de la société.

lundi 7 février 2011

EN PERDANT L'ANIMALITÉ SE PERD L'HUMANISME

    L'humanité en se dérobant de leur animalité a foutu la société, dont elle vivait en telle condition et en leurs différents styles de vie selon les conditions climatiques surtout, dès qu'elle a inventé dieu ; de cela que je suis convaincu, c'est que l'humain ne l'a pas inventé pour besoin d'autre chose que se dissimuler les uns des autres de que Dieu est lui, c'est-à-dire : chacun de nous. Delà y vient, qu'il eût eu jadis tant de dieux adaptés, chacun d'eux à toutes les personnalités humaines, jusqu'à l'arrivée de la globalisation qui a été écartant au fur et à mesure que le temps s'est passé, la plupart des dieux, notamment les plus anciennes, occupant leur place ceux-ci plus modernes, plus ennuyeux, plus antipathiques et en plus d'impitoyables, les hommes sont aussi de cette façon ; l'homme riche se croie dieu sur la terre, de façon qu'il s'oublie qu'il va mourir ; l'homme avare convoite aussi la richesse. Il s'est aussi oublié d'être homme…  Et, de qu'il n'est pas dieu. L'homme médiocre, sans savoir pourquoi, sert à Dieu, sert aux riches et paie des intérêts aux avares ; l'homme pieux est peut-être le plus méchant parmi tous, il attend la mort de tous les autres parce qu'il croit fermement que ceux-ci, tous vont aller à l’enfer pour être lui et seul lui, qui va arriver chez dieu (j'ignore s'il pense en l'être) maintenant tous les autres vont éternellement brûler là-bas ; là-haut, chauffage ne lui va fauter.
    C'est compliqué, étant humain, sans dieu, sans patrie, sans roi, de vivre parmi de cette faune.
 

samedi 5 février 2011

PERTURBER LES MOTS

    Au fur et à mesure le temps passe, il y a plus de maltraitantes de ce qu'il est le sens de la Démocratie, que personne n'en doute ; pourtant, que cela y vienne du ministre d'un pays (celui à qui, on doit le tenir pour personne cultivée) tirant le mot démocratie, hors de contexte, en le banalisant, cela aggrave la question.
La ministre espagnole Trinidad Jiménez, récemment, a demandé au règne alaouite des réformes démocratiques…
    D'abord, madame la ministre : la Démocratie ne sont pas de pommes dont on peut acheter une qu'autre quantité de kilos, la démocratie est démocratie ou elle ne l'en est pas ; ensuite, madame la ministre, la monarchie comme l'aristocratie, le fascisme, la dictature ou le totalitarisme, est un antonyme de Démocratie et le Maroc à l’égal que son pays, comme tant d'autres, cependant, ils sont monarchies. Consultez-vous, madame la ministre, le dictionnaire.
    Il convient de ne pas permettre aux politiciens de faire ce qu'ils veulent des idiomes. Ainsi, en les perturbant, ils vont détruire leur grammaire, ce qui est le bien-être de la communication et de la philosophie. La philosophie, madame la ministre, est favorisée par la connaissance transmise par l'écriture. C'est pour ça qu'en changeant la signification des mots, il sera détruit les sources de la pensée, et sans sources, il n'y aurait pas de fleuves.
    La démocratie, madame la ministre, est un événement que vous les politiciens ne soyez point, en tout cas, vous soyez une espèce de vaches qui vous nourrissez de la plus-value du peuple.

mercredi 2 février 2011

LA GRIFFE DE LA STUPIDETÉ

    Il était un homme à bois de biche qui, pour se défaire de l'embrassement d'un anaconda, s'enfuit monté au saut sur le cheval ailé qui y passe à ce moment-là.
      Pégase amène cet imprévu chevalier, faisant route, par-dessous et dessus les nuages qui y flottent, pour aller l'en poser, soigneusement, sur l'île où la grande source jaillissante est louée, par la plus grande troupe de nymphes que personne ne peut imaginer ; là, où il reçoit des caresses et des douces embrassements de celles-ci. Cela qu'au début lui faisait du plaisir, il allait graduellement devenant un lourd agacement, jusqu'à finir par l'étouffer.
     Laissons-nous de bêtises ! de Pégase, de nymphes ou de source jaillissante : lentement ou à vitesse du même étouffe le despote que ses acolytes.
      Pour finir, je veux dire que les bois de biche ne sont point de connerie, ils sont la griffe de la stupidité.