dimanche 10 janvier 2016

LE PAUVRE, LE RICHE, ET LE FAUVE

    Une fois l'hiver arrivé, dans la maison du pauvre. Celui-ci se garde du froid : accroupi dans le lit, il doit prêter son oreille aux soudaines notes improvisées, que le vent fait sonner pour s'y inviter, entrant par les fentes d'une vieille fenêtre dont Éole a fabriqué une anche.


   
Le même hiver l'en est aussi dehors la maison du riche, pas au-dedans puisque qu'elle est chauffée, artificiellement. L'hôte de celle-là, confortablement accommodé dans un fauteuil, écoute des notes tout parfaitement ordonnées, enregistrées, qu'une chose artificielle, lui aussi reproduit.


   
À l’extérieur, le fauve rugit, il se fait ouïr pour tous. Le pauvre sait bien qui est la faim, l’interprète ; pourtant le riche cherche à savoir ce que le fauve veut dire, à il ne l'inquiète point, l'approche de ses hurlements qui progressivement s'approchent à lui… il ignore qu'il est nourriture !

2 commentaires:

  1. Es muy poético;intimista, descriptivo y romántico. Me gustó.
    Saludos.

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  2. Es muy poético; intimista, descrptivo y romántico. Me gustó.
    Saludos.

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