Se promenant César Auguste (que non le romain, qu'il était de
Mantes la Jolie) par un chemin lequel était accompagné de l'un de ses
côtés d'une succession de rosiers, lesquels faisaient de clôture
d'un pré par où à cet instant venait d'entrer une vache aux
allures débrouillardes.
À ce même instant-là le joli Mantais s'était arrêté d'admirer celle-là qui à son avis était la plus belle rose parmi les
autres que les rosiers tous avaient fait fleurir, cette magnifique à qui sa plante avait sa
tige
fournit d'épines pour la faire protéger des végétariens. Pourtant, au lever ses yeux par au-dessus
du rosier il les jette dans le pré, lequel était tout brodé de jolies marguerites (sinon bon, tout était superbe par là) la belle,
qui ne regardait de bons yeux que son admirateur perdît les siens
chez les jolies, se réconforta tout de suite en voyant la vache
sillonner le canevas dont elle faisait net du brodé par où elle
faisait son parcours.
Plus se réconforte la vaniteuse quand la vache sillon faisant vient
tout à côté de la clôture en profitant que les tendres bourgeons
des roses qui manquent encore d'épines. La rose, qui ne pense qu'à
elle, souri que la vache s'interpose entre César Auguste et les
marguerites.
-Il est tout à moi ! Se dit la dédaigneuse Cléopâtre ; à cet
autre instant, comme si de rien n'était, la vache lève la queue et
jette sur la belle des belles… confiturées.
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