dimanche 26 avril 2015

SE RÉVEILLER, S'ÉVEILLER ... ? ... MIEUX DORMIR

   Tout de suite de me réveiller, je demeure en état automate tout le temps dont j'ai besoin à m'éveiller, celui-ci dépendant de l’activité de la vielle.


    Un jour en cet état-là je m'en suis allé à la cuisine où, je me suis mis à préparer du café au temps de mettre une poêle au feu dont j'ai versé deux œufs (après les casser pour y faire) j'avais faim, j'avais soif ; du seul que je n'avais pas était du sens de l'humeur parce qu'il ne s'était pas réveillé encore. Café fait, je bois, ça m’éveille. Donc, mes yeux se posent sur des œufs, qui sont en train de se frire ; tout un projet de deux jolis poussins qui non seulement n’arriveront jamais à poules sinon que ni, même à naître. Je retire dédaigneusement la poêle du feu, et, l'en laissant de côté, les projets qui n'ont ni pu arriver à cadavres y dans, je quitte mon appartement, triste, de la tristesse d'assassin repenti, sans pouvoir même l'en être comme il faut à cause de ne pas avoir laissé naître la victime, les victimes, c'est le cas. À moyenne que je descendais l'escalier de la maison il se laisse écouter de plus en plus un brouhaha qui vient de la rue. En arrivant sur le trottoir je vois quelques personnes donnant leurs dos aux façades, comme avec mépris, au temps qu'elles offraient leurs faces à une procession qui s'était emparée du pavé, criant toutes des consignes, brandissant quelques-uns étendards : activistes ! je tombe tout de suite en compte, pro-droit à la vie, à la vie qui ne l'en a pas été encore. Dans un état si décourageant que le mien, je les rejoins pour m'encourager, arrêtant moi le pas, du pas de la procession, dans un qu'autre bar qui s’interposait dans sa marche, à prendre de la force, m'en rétablissant de manière que j'aie bientôt eu parmi tous les activistes qui criait le plus, ce que les ménopausiques qui avaient par là ont valorisé tellement qu'unes m'ont invité déjeuner chez elles, à cela que j'ai accepté volontiers, puisque si bien, j'avais désaltéré la soif, la faim rongeait mon estomac toujours. Chez l’amphitryonne les confrères font sonner les casseroles, maintenant pour préparer l'agape, donc la patronne propose pour accompagner l’apéritif de faire des œufs brouillés avec des champignons, tout ça qu'une cousine l'avait envoyé de la campagne, à ce qu'une confrère s'y met en œuvre tout de suite ; fouettant les futures créatures lesquelles avaient préalablement été arrachées du sein maternel… je, hors de moi, crie : Assassines ! Sépulcres blanchis ! Pour à la suite quitter l’hypocrite confrérie.


    Une fois à nouveau chez-moi, ils étaient toujours-là, il ne leur restait d'autre aux pauvres, dans la poêle, frits et froids. Je leur ai donné : digne sépulture… j'avais faim.

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