Ce
matin je me suis trouvé, depuis un temps sans la voir, une jeune
vieille amie ; ce que, même en étant elle plus jeune que moi, par
rapport à mon âge, face le monde, la met plus proche de la
vieillesse que de la jeunesse ; cette amie, une espèce de
Kalachnikov, qui sans presque faire les salutations de rigueur tire
sans avertissement préalable.
—
Tu
sais, je viens de découvrir quelque chose dont je n'aurais jamais
imaginé penser à faire. Elle respire, et voilà, alors elle
vocalise, la masturbation ! En ne s'arrêtant pas pour respirer, elle
rafale : c'est aussi magnifique que je n'ai jamais pu penser, ce que
je ne sais pas comment je n'ai pas découvert ça auparavant ;
c'est un complément idéal. Elle ouvre les yeux, les envoyant aux
cieux.
Comme l'obnubilation est contagieuse, la Kalachnikov m'éveille d'une nouvelle rafale : que penses-tu ? J'ignore comment je te dirai ! Parce qu'aujourd'hui, je ne saurai pas quelle serait ma vie sans la masturbation et toi ? M’éveille-t-elle à nouveau à l’éclat d'un obus, cette fois. — Ah moi. Je ne sais pas non plus.
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