En versant mes détritus liquides, voie urinaire, dans la tasse de toilettes, cet acte mécanique, indispensable (honteux, j'ignore pourquoi, comme tout le monde se cache pour y faire et n'est pour ne pas éclabousser, ceci qu'on l'en ferait comprendre) auquel nous ne le donnons pas de l'importance par habituel ; mais cette fois m'a fait réfléchir de comme les temps ont changé.
Que
dirait un citoyen de la Rome Impériale (un Empire, en outre, comme
il ne faut pas qu'une bêtise telle que ceux-ci d'aujourd'hui) en
voyant le gaspillage que l'on se fait dans les temps actuels de
l’ammoniaque ; à ce qu'il faut ajouter le pas moins, gaspillage
aussi, de l'eau en chassant la chaîne ; sans que la chose s'arrête
là, puisqu'il faut en plus dépurer les eaux qui ont poussé
l'évacuation des urines ?
Les
Romains seraient fous, comme disait Obélix, mais pas manques de sens
de l'humeur, ce qui est un symptôme aggravant d'intelligence. Ainsi,
en tirant profit de l'ammoniaque des urines du peuple, celui-ci, qui
n'était pas autre à nettoyer les immaculées tuniques de la classe
dominante, avait trouvé une subtile manière de les appeler
pisseurs, leurs satrapes.
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