La
léthargie insufflée par la pluie anime à la réflexion, de même
que le vin l'en fait à la légèreté ; et comme il pleut, je me
suis mis à faire sur un sujet que j'ai depuis longtemps dans la
tête ; le voilà.
Quelque
chose qui m'a toujours touché des croyants, c'est qu'en tenant comme
but leurs vies, c'est de s'en aller chez Dieu. Pourtant, lorsqu'ils
se voient, dans la salle d'attente, d'entre ici et là, près de
réussir. Ces dévots du divin s’accrochent à cette misérable,
démoniaque, pécheresse, indésirable vie, tels que s'ils soient
possédés.
Sera-t-il que ces pieuses personnes ne l'en fussent jamais ? D'où, elles ne sont pas sûres du tout de si on les va mettre des ailes pour faire le voyage attendu, ou les faire prendre place dans la barque de Caron ?
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