dimanche 16 novembre 2014

LE LOUP QUI VOULAIT ÊTRE CHIEN

    Croyant le loup Ernest du bien vivre des chiens chez les bipèdes sans plumes. Il s'est décidé de se mettre sous la peau d'un chien (hypothétiquement, bien entendu). Il n'était pas convaincu du tout de cela, d'avoir patron, sinon qu'en plus celui-ci fût impérieusement une de ces fragiles bêtes, pseudo-animaux, si sottes que cruelles.



   Ernest, sans laisser d'être méfiant. Il s'est décidé de voir ce que se passe dans la vie canine qu'il prétendait mener. Ainsi, comme l'orée du bois dont il habitait touchait une ferme des humains, il se met à guetter depuis ses yeux peuvent l'atteindre pour observer leur chien.


    D'abord, ce qui étonne Ernest est que le chien, en étant bien servi, jour le jour, de son assiette, il mendie quelques miettes par ici, par là… Misérable. Ce qui ne l'étonne pas moins, c'est qu'il aboie au rythme de sa queue pour plaire à son patron. Comme qu'il l'en fasse à tout lequel s'approche de la ferme, pour que celui-là, qui se sentant défendu, remercie son geste. Parfois, avec quelques soigneuses coups dans sa tête… minable ! Bien qu'en plus, il doive surveiller les autres animaux de la ferme pour tout faire, la chose peut marcher. Mais, pour cela qu’Ernest ne passe point, c'était que les filles du patron le baignassent les dimanches, pour après lui mettre un ridicule lacet au cou… Qu'est-ce que ses anciens camarades penseraient s'ils le vissent de cette guise ?


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